René Grenier, Journal Le Stéphanois, Saint-Étienne-des-Grès
La municipalité de Saint-Étienne-des-Grès cultive l’ambition d’améliorer l’image de notre centre-ville et, à cet effet, il y a quelques mois déjà, elle a réservé les services de monsieur Benoît Boucher, de La Fondation Rues principales.
C’est dans la poursuite de cette démarche que, le lundi 26 novembre 2012 à la salle communautaire, monsieur Boucher offrait une présentation sur des pistes d’amélioration du coup d’oeil du centre-ville stéphanois. Nous avons d’abord eu droit à un aperçu de ses réalisations dans d’autres municipalités et de quelques conseils préalables à une démarche d’amélioration.
Il nous mentionne qu’il faut tenir compte des aménagements et bâtiments déjà présents, de la géographie du milieu, de la présence d’humains… Selon lui, notre village a su garder une bonne structure au gré des décennies, une qualité qui rend la possibilité d’amélioration très intéressante.
Un guide
Monsieur Boucher a préparé un guide proposant des améliorations à apporter à des endroits stratégiques, soit l’entrée de la municipalité, la sortie 202 de l’autoroute 55, le carrefour du coin des Dalles et Principale, le haut de la côte d’église et coin de la rue St-Joseph.
Dès que l’on quitte l’autoroute 55, sortie 202, ces lieux devraient être aménagés avec des végétaux, des plantes et des arbres; ce projet pourrait être réalisé assez rapidement, même en 2013. Le carrefour du coin des Dalles et Principale devrait être sécurisé pour les piétons, cyclistes et automobilistes en améliorant la signalisation et l’affichage. Le haut de la côte de l’église pourrait être transformé en carrefour, création de lieux de rencontres en se servant du parc du presbytère.
Trois endroits sont ciblés afin de réaliser des améliorations au coeur du village : 1o -la région du centre communautaire, 2o -la rue Principale du haut de la côte de l’église jusqu’à l’hôtel de ville, et 3o -le carrefour du coin des Dalles et Principale, ce dernier endroit ciblé devrait inclure la rue Principale jusqu’à la rue St-Honoré afin d’y établir un carrefour piétonnier, dû à la présence des commerces. Un autre circuit piétonnier est visé de l’hôtel de ville jusqu’à la clinique médicale, par l’intérieur.
Des décisions rapides devront être prises afin d’établir et de réaliser un projet avec l’ancien hôtel de ville. Un nouveau bâtiment est proposé afin de remplacer l’actuel hôtel de ville, soit une superficie de 1 600 pieds2 avec commerce au rez-de-chaussée et loyers au 2e étage. Ce projet est souhaitable pour l’année 2013 selon le maire Landry.
La municipalité doit envisager d’établir un carré de marche visant la rue Principale, la rue St-Joseph et la rue St-Honoré; on compte sur la bonne foi des citoyens et des propriétaires de commerces afin de mettre en valeur les résidences, les lieux et en apportant des améliorations aux infrastructures actuelles.
Vers le futur
Dans un processus d’amélioration, la municipalité devra tenir compte de l’harmonisation de l’actuel vers le futur. Il faudra prendre en compte la restauration et les rénovations de bâtiments actuels, leur architecture, les matériaux utilisés, et même les couleurs.
Somme toute, nous avons eu droit à une excellente projection du futur de notre centre-ville, un centre-ville virtuel. Mais de la conception à la présentation et à la réalisation, il y a tout un monde; cette présentation ne nous offre, en fait, qu’un guide. Quel en sera le résultat? Dans combien d’années? Verrons-nous se réaliser toutes ces propositions?
Deux projets sont déjà en marche. En premier lieu, la rénovation de la maison St-Onge située aux 1271 et 1281, Principale; les propriétaires, madame Monique Milette et son conjoint monsieur Jean-Pierre Grenier, ont bien l’intention de prendre en considération les recommandations de La Fondation Rues principales; ce projet est en voie de réalisation et devrait arriver à son accomplissement en milieu de l’année 2013. En second lieu, le transfert de l’hôtel-de-ville dans l’ancienne bâtisse de Desjardins est amorcé et nous devrions également être en mesure d’apprécier cette transformation en 2013. C’est un bon début.
« Rome ne s’est pas bâtie en un jour » comme le disait monsieur Boucher.