Les 10 ans de la Maison Aloïs Alzheimer : des années dont il faut se souvenir

Carole Bouchard, Journal des Citoyens, Prévost

C’est au centre de répit de Saint-Jérôme que la Maison Aloïs Alzheimer célébrait ces 10 ans en rendant hommage à ses artisans «Quand on regarde tout ce nousavons accompli, nous les membresd'hier et d'aujourd'hui, nous lesbénévoles actuels comme ceux d'autrefois,nous avons de quoi être fiersd'avoir persévéré, d'avoir soulevé des montagnes, d'avoir bravé desintempéries, mais surtout, surtout,d'avoir toujours gardé foi en ce projetde milieu de vie pour personnesatteintes d'Alzheimer et de maladiesapparentées », de s’exclamer Denis Samson.

Ce sont 378 heures de répit par semaine, en moyenne, qui sont offertes aux proches aidants afin de leur permettre de vaquer à toute autre occupation ou, tout simplement, de prendre du temps pour eux que fêtaient les bénévoles, le conseil d’administration, les employés et tous les autres invités le 25 octobre dernier.

Rappelons que le projet lancé le 28 octobre 2002 par le dépôt des lettres patentes de la Maison Aloïs Alzheimer des Laurentides voit finalement le jour après 8 années de durs labeurs, de hauts et de bas et de mobilisation. En septembre 2010, l’ancienne Chandellerie Dupuis devient le Centre de répit de jour de la Maison Alois Alzheimer des Laurentides et ouvre enfin ses portes à la communauté.

 

Des services à développer

Alors qu’au Québec, on estime quepresque un baby-boomer sur cinqsouffrira de la maladie d’Alzheimerau cours de sa vie, cette initiativefaite par des gens de coeur pour leursproches afin de développer des servicesest tout à fait remarquable.Même si le nombre de journées quiest offert au centre de répit continued’augmenter, cette clientèledemeure sous desservie dans lesLaurentides. Et leur capacité d’accueilsera rapidement atteinte.

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