Né pour le théâtre : Jacques Lessard

Richard Samson, L’Arrivage d’Adstock, Adstock

Bien que nous n’ayons pas de troupe de théâtre chez nous, nous savons que plusieurs citoyens d’Adstock se rendent chez nos voisins pour pratiquer leur passe-temps préféré, et c’est particulièrement le cas pour jacques Lessard, un employé municipal qui réside dans le secteur Sacré-Cœur-de-Marie.

 

L’homme

Jacques Lessard n’est pas un inconnu de la scène théâtrale. Outre ses nombreux rôles dans les théâtres d’été, notamment le théâtre du Ganoué de St-Prosper, le théâtre du Vieux Couvent de st-Frédéric, le théâtre d’été de Ste-Marie, le Théâtre des Bâtisseurs de montages de Thetford Mines et le théâtre de St-Pierre-Baptiste, Jacques Lessard est sans contredit l’une des grandes fiertés de la troupe de théâtre amateur Les Cabotins de Thetford Mines.

 

L’homme de talent

Le talent de notre comédien a toujours été apprécié. Déjà en 2005, le journaliste Mario Delisle, dans le Courrier Frontenac, notait : «La performance de Jacques Lessard est des plus convaincantes; il porte littéralement la pièce d’un bout à l’autre sans fléchir. On s’attache rapidement à ce personnage qui est en soi insupportable». Puis en 2007, L’Hebdo régional de Beauce disait de lui qu’il était criant de vérité : « On y croit! Détestable et pathétique, il embarque le public dans sa folie, supporté par une équipe à la hauteur de la situation». En effet, sa participation régulière dans de grandes productions a toujours été soulignée avec éloges. Question de nous rappeler les personnages derrière l’homme, voici quelques-unes des pièces où il a performé : sans toit ni loi, Bonnie et Claud, Les sunshine Boys, La Cage aux folles, le porte-monnaie, l’intrus, Les  héros de mon enfance, du cœur à l’ouvrage, rhabiller ma femme, vice-versa, Payant payant…

Et ce n’est pas tout, si vous avez vu la pièce Payant payant présentée au Nouveau théâtre de St-Pierre-Baptiste au cours de l’été dernier ou si vous avez lu les critiques parues dans les journaux régionaux, vous savez qu’il a été une fois de plus très performant. Son personnage de Paul St-Jacques a amusé des milliers de personnes.

 

 L’homme de talent…reconnu

 Au cours des dernières saisons des cabotins, il a tour à tour défendu avec brio les personnages de Willy dans La mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller, d’Harpagon dans L’Avare de Molière et de Salieri dans Amadeus de Peter Shafer. Ce comédien vrai, pur et authentique a d’ailleurs vu ses performances reconnues par la Fédération Québécoise du théâtre amateur (FQTA) au cours de ces trois dernières années, puisqu’on lui a remis chaque fois le prix du meilleur comédien dans le cadre du Gala annuel des Arlequins :

En 2010, Jacques a reçu le prix de meilleur comédien pour son rôle du père dans la célèbre pièce La mort d’un commis voyageur de Arthur Miller.

En 2011, Jacques a reçu le prix de meilleur comédien pour souligner sa performance dans l’Avare de Molière où il incarnait Harpagon.

En 2012, Jacques a reçu le prix de meilleur comédien pour son rôle de Salieri dans la pièce Amadeus.

Voilà un tour du chapeau qu’on peut passer sous silence. Bravo pour cet honneur qui rejaillit sur toute notre région!

 

Pour comprendre…L’homme!

Si vous cherchez une raison à ce plaisir et à ce succès, je pense que c’est dans ce message qu’il adressait récemment à son public que vous trouverez la réponse : «Je suis encore là…pour une…xième saison…J’aurais pu dire non, résister, me laisser supplier, hésiter, pis dire : « Je vais y penser» mais non, j’ai dit OUI tout de suite. Que voulez-vous, j’éprouve le besoin de m’inventer des personnages…Je dois avoir un trouble de la personnalité multiple».

 

classé sous : Non classé