Logis des aulniers pourrait naître sur Notre-Dame

Anne-Marie Courtemanche, District9, Saint-Lambert

Ce n’est pas parce que son projet d’acquérir l’ancienne Académie Saint-Michel de l’avenue Lorne a échoué en 2011 que Logis des aulniers a pour autant baissé les bras. L’organisme sans but lucratif dont la raison d’être est de développer et d’offrir des logements adaptés, notamment à des personnes atteintes de sclérose en plaques, s’intéresse maintenant le terrain adjacent à l’ancien presbytère de l’église Saint-Francis.

« Actuellement, nos espoirs sont tournés vers ce site fort prometteur et les membres de notre conseil d’administration évaluent les options », explique Richard Saulnier, président du c.a. « Une première offre d’achat visant une parcelle du terrain du 840, Notre-Dame ayant été refusée en mars par le propriétaire actuel qui préfère vendre l’ensemble du site en un seul lot, Logis des aulniers a entamé des échanges avec d’autres organismes qui partagent ses valeurs et effectué plusieurs analyses, puisque ce site comporte son lot de défis. »

Le principal défi consiste à intégrer l’ancien presbytère, situé sur le terrain, au projet. Le grand terrain sur lequel il se trouve est assez grand – 52 000 pieds carrés– pour que Logis des aulniers y construise un petit immeuble d’une vingtaine d’unités de logement (deux étages) dont le tiers serait accessible aux personnes à mobilité réduite. « Nous privilégions un nombre raisonnables d’unités pour respecter le règlement de zonage en vigueur, ainsi que le voisinage. Cela nous permettrait aussi de mettre à l’abri des développeurs de condos un des derniers terrains disponibles à Saint-Lambert, ce qui nous réjouit », précise M. Saulnier.

La corporation n’a initialement pas tenté d’acquérir tout le terrain puisque la présence de l’ex-presbytère l’aurait forcée à réévaluer sa mission. Le propriétaire actuel y a aménagé une dizaine de chambres pour personnes âgées en perte d’autonomie et l’édifice n’est pas aux normes exigées par les programmes sollicités pour financer le projet. « Cela forcerait notre organisme à se préoccuper aussi d’hébergement et non plus que de logement, deux réalités totalement différentes », explique M. Saulnier.

 La corporation Logis des aulniers est donc face à deux possibilités si elle souhaite réaliser son projet sur ce terrain : trouver un partenaire dont l’hébergement (avec services) est la mission afin de présenter une offre globale d’achat ou modifier sa propre mission. « Nous devrions en savoir plus fin septembre, ou au plus tard en octobre », prévoit le Lambertois Richard Saulnier, président du conseil

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