Que penser de l’indusrie de la mort?

Que penser de l’industrie de la mort? Gustaaf Schoovaerts, L’Écho de Cantley, juillet 2012

 

Je note les anecdotes, les événements, les situations, les faits divers qui me frappent, m’interpellent, parfois me laissent perplexe. Je vous présente un exemple. Je n’ai pas encore fini de digérer ce qui m’est arrivé.

 

En automne 2011, mes filles et moi avions décidé de procéder à la mise en terre des cendres de ma fille, Dominique (décédée le 2 janvier 2009) et de mn épouse, Francine (décédée le 11 février 2011). Ces cendres trônaient encore à une place d’honneur dans mon salon. J’ai entrepris les démarches auprès des Jardins du

 

Lorsque j’ai émis un commentaire, la réponse m’a laissé coi. « Nous sommes une entreprise comme les autres. » Est-ce à dire qu’elle doit produire des sous le plus possible en moins de temps possible? Beau principe du libéralisme capitalisme et du néolibéralisme.

 

Je n’avais pas compris les réactions vives de certains paroissiens de Saint-Alexandre de Limbour, lorsque le conseil de Fabrique a décidé de se défaire de notre cimetière et de le transférer à l’entreprise des Jardins du Souvenir. Est-ce que les autorités diocésaines s’attendaient à cette façon de calculer?

 

Faut-il conclure que ce transfert est une perte pour les paroissiens de Saint-Alexandre? Ou bien suis-je un ignorant qui ne comprend rien au monde des affaires?

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