Jean-Claude Vézina, Le Haut-Saint-François, Cookshire-Eaton, le 23 mai 2012
Convoqués à «Rêver Scostown», une cinquantaine de résidants se sont présentés pour une journée de réflexion. «Vers quoi voulons-nous aller, quelles sont nos forces, nos faiblesses, comment renforcer le sentiment d'appartenance chez les Scotstownoises et Scotstownois», telles ont été quelques-unes des questions sur lesquelles les citoyens ont eu à réfléchir, dernièrement.
Chantal Ouellet, dont l'expérience au conseil municipal se mesure en décennie tant à titre de conseillère que de mairesse, avait préparé un ordre du jour serré pour cerner la problématique particulière de la Ville et en arriver avec des solutions tangibles à réaliser rapidement. Les ateliers ont été menés de main de maître. Il a été convenu de mettre l'emphase sur son image extérieure, la présenter plus soignée, donner d'elle, sur toutes les plateformes, une meilleure apparence, lui définir un logo significatif qui la montre unique parmi les autres à travers le Québec. Le leitmotiv, «Par nous et pour nous», résume l'esprit dans lequel les gens travailleront à redorer le blason de ce hameau au grand potentiel, reconnaissent, à l'unanimité, les participants.
Les attraits et les activités touristiques devront privilégier l'attractivité d'une clientèle qui aura plaisir à revenir visiter la région du mont Mégantic, le tout, en collaboration avec les municipalités «périmontméganticoises», rapporte la mairesse. Le panel a identifié comme facteur positif, pour la promotion de Scotstown, la force du groupe. Susciter la participation citoyenne, vivre une politique transparente, réunir les chefs pour véhiculer l'information aux citadins pour les impliquer dans les nouvelles destinées de la Ville, tout cela et plus encore, a reçu l'aval des panélistes.
Prôner l'achat local pour une plus grande variété de services de la part des commerçants et développer le travail autonome en encourageant les petits entrepreneurs retiennent l'attention pour en améliorer l'économie. Penser un café Internet avec repas légers et salle d'exposition fait partie des solutions envisagées. D'autres projets favorisant la rétention des touristes en leur offrant une plus large palette d'activités s'ajoutaient aux éléments que proposaient les citoyens. L'exemple de la restauration de la chapelle St-Andrew annonce déjà ces changements souhaités par les panélistes, rappelle Mme Ouellet.
«Restent certains services dont il faudra s'occuper particulièrement», conclut la mairesse, la question des écoles, entre autres. Les parents s'occupent de leurs affaires en vue d'obtenir le meilleur pour leurs enfants. «C'est la force du groupe: élus, citadins et professionnels du développement, qui peut faire la différence quand on parle de vitalité des milieux», de dire Jerry Espada, agent rural au Centre local de développement du Haut-Saint-François, saluant ainsi la réflexion entreprise par la municipalité de Scotstown.