Un regard personnel sur le monde

François Beaudreau, L’annonceur, Pierreville, le 30 novembre 2011

Les toiles de Claude Mailhot, traversent la frontière. Et sans doute voyageront-elles plus loin encore. Pour l'instant, l'artiste originaire de Sainte-Sophie-de-Lévrard passe quelques jours à New York. Il fera un arrêt prévu à l'Agora Gallery, sur l'île de Manhattan, où il pourra revoir certaines de ses oeuvres.

Depuis le 29 novembre, ses tableaux figurent aux côtés de ceux de sept autres artistes dans le cadre d'une exposition collective intitulée « Idiosyncratic Expressions ». Vue de l'extérieur, c'est comme si toute cette petite aventure vers de nouveaux horizons se retrouvait transposée dans les toiles du peintre. Dans sa production passée, si Claude Mailhot faisait danser les maisons et les arbres sur le canevas, voilà qu'il pousse sa vision encore plus loin. Avec une palette chatoyante, ses compositions traversent maintenant les paysages, dans le ciel comme sur les mers. Littéralement.

« C'est comme si mes maisons partaient en voyage », raconte l'artiste, à propos de ses plus récentes réalisations. « Il y en a qui voyagent sur des feuilles de nénuphar. J'en ai d'autres qui partent dans des montgolfières où tu vois les maisons qui sont dans la petite nacelle. J'ai de gros voiliers qui transportent de petites villes. »

Mais ce succès ne s'est pas fait tout seul. Claude Mailhot travaille, inlassablement. À moins qu'il soit en train de donner des cours – activité qu'il a dû suspendre temporairement pour des raisons de santé – ne le cherchez pas ailleurs que dans son atelier. Chaque année, il en sort plus d'une centaine de tableaux. Et ce rythme ne semble pas près de s'arrêter. Après avoir fait tout ce chemin, l'artiste pourrait voyager toujours plus loin. « Mes agents m'ont dit que si tout se passait bien, mes toiles pourraient se retrouver dans d'autres pays, par la suite. Peut-être jusqu'en Chine. »
 

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