François Beaudreau, L’annoceur, Pierreville, 24 août 2011
Le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs mène des opérations de nettoyage à l'ancienne usine Aciers Atlas de Sorel-Tracy. « Les travaux ont débuté dans la semaine du 25 juillet. Ils sont toujours en cours », nous confirme Daniel Leblanc, du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, lors d'un entretien téléphonique. Il ajoute que ces travaux seront complétés dans un délai de soixante jours. « Il s'agit de travaux de nettoyage d'équipements, de récupération et d'élimination de matières dangereuses dans une section de l'ancienne usine », souligne-t-il.
Rappelons que l'usine, construite en 1963, a été fermée en juin 2004. L'ancien propriétaire des lieux, la compagnie ontarienne Aciers Inoxydables Slater inc. s'était placée sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.
Le porte-parole du ministère explique qu'après la faillite, plus personne n'était propriétaire de l'endroit. « Compte tenu qu'il y avait un certain degré de contamination, et que cela constituait une barrière à la reprise de ce terrain par quelqu'un d'autre, c'est le gouvernement qui a décidé d'agir pour améliorer les conditions, pour relancer le site», explique Daniel Leblanc. «À ce moment-là, c'est le ministère de l'Environnement qui gère le site et qui gère la décontamination. C'est la principale raison pour laquelle c'est le gouvernement qui paye pour la remise en état des lieux, dans le but de revitaliser le site. »
Le ministère a donc mandaté un entrepreneur au terme d'un processus d'appel d'offres. Il doit procéder au nettoyage de différents équipements, dont la plupart étaient demeurés sur place, depuis la fermeture de l'usine où l'on produisait de l'acier. Ces équipements comprennent, par exemple, des réservoirs et de la tuyauterie, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du bâtiment.
De plus, l'entrepreneur a la responsabilité de récupérer et d'éliminer les matières dangereuses, comme des boues et des huiles contaminées, et qui étaient toujours entreposées sur le site. Ces matières seront par la suite expédiées vers un lieu de disposition finale. « Le coût du contrat est de 282 000 $ », mentionne Daniel Leblanc.
Ces opérations de nettoyage et de décontamination par le ministère sont menées conjointement à d'autres travaux, effectués ceux-là par Rio Tinto Fer et Titane, qui a fait l'acquisition du site en question en 2010. Il s'agit de travaux de démantèlement d'équipements et de réhabilitation du site.
Nous avons demandé à Mme Chantal Capistran, chef du service des communications chez Rio Tinto Fer et Titane, si la compagnie pour laquelle elle travaille avait l'intention de faire un investissement important sur l'emplacement de l'ancienne usine des Aciers Atlas. « Éventuellement, on va voir, et on va mettre des projets en branle. Mais à ce moment-ci, il n'y a pas d'annonce à faire concernant ce site-là », nous at-elle répondu. Mme Capistran a cependant indiqué que les travaux de réhabilitation du site allaient durer environ deux ans.