Carl Bergeron, Échos Montréal, juin 2011
Le 25 mai dernier, devant la Chambre de commerce de Montréal, la présidente de la Société du Vieux-Port de Montréal, Madame Claude Benoît, annonçait la création pour mai 2012 d'une plage urbaine au Vieux-Port. Inspiré de Paris Plage en France, où les Parisiens se sont réappropriés les rives de la Seine, et d'initiatives semblables à Be rlin, Amsterdam, Bruxelles, Budapest et Prague, le projet du Vieux-Port se présente comme une expérience ludique visant à bonifier l'offre de divertissement au centre-ville et dans le Vieux-Montréal.
« Ce projet vient répondre aux demandes répétées des citoyens que nous avons entendues : se rapprocher de l'eau, être plus près du fleuve, se sentir ailleurs dans la ville », a-t-elle soutenu. Apte à accueillir quelque 800 personnes, la nouvelle plage ne permettra toutefois pas aux Montréalais de se baigner dans le fleuve. Le courant serait beaucoup trop fort dans ce secteur. Les visiteurs pourront en revanche se délasser au milieu d'une plage de sable soyeux, parsemée de chaises longues et de parasols colorés.
Seul petit bémol : l'accès à la plage, dit-on, exigera un tarif d'environ 5 $. Selon Roch Landriault, porte-parole du Vieux-Port, « cette somme – qui a été évoquée pour donner un ordre de grandeur – sera nécessaire pour payer les frais d'entretien ». En outre, la plage, ne donnant pas accès à la baignade dans le fleuve, proposera des jets d'eau qui demanderont eux aussi un entretien particulier.
D'autres investissements sont prévus par le Vieux-Port d'ici les 5 prochaines années. L'organisme cherche à s'établir comme une destination touristique de calibre international et à se positionner pour le 375e anniversaire de Montréal et le 150e anniversaire du Canada.