Irvin Blais chante la vérité !

Chantale Potvin, Innuvelle, Sept-Îles, mai 2011

Le chanteur country, Irvin Blais, se promène de ville en ville, bifurquant dans les communautés autochtones pour faire connaître sa musique et ses textes véristes. Sur Youtube, 150 000 internautes ont écouté sa chanson L’ibum et sa page Facebook compte 8 000 fans.

Gaspésien d'origine, né en 1966, il s'est produit pour la première fois à Matane, au Festival de la crevette. Depuis ce temps, le ciel est sa limite. En avril 1996, il rencontre Michèle C. Pinette, qui est depuis sa conjointe et sa partenaire. Propriétaires d'un bar avec salles de danse et de réception, ils produisent des spectacles country.

Pour l'instant, il parcourt le Québec. « Je suis entrepreneur général, mais il y a tellement de demandes pour la musique que j'ai placé ce métier en suspend. En plus, dans quelques jours, je sors mon septième disque. Le lancement a lieu à Sept-Îles », a-t-il confié. Ce disque est intitulé Ça pas d'bon sens. « Je chante tous les sujets d'actualité : le prix de l’essence, l'abandon des aînés, les décès des soldats morts au combat, le manque de travail, la pauvreté, etc. Les autres chansons parlent des vraies choses de la vie », a déclaré lrvin Blais.

Pour son lancement du 7 mai, à Saguenay, il a invité le maire Jean Tremblay, car dans une chanson, il y dit : « On a plus le P' tit Jésus qu'on a connu, accroché sur une statue ».

Les autres albums sont La Route des Baleines, Chérie j't'aime, Party du temps des Fêtes, L'Bum (Mon p'tit gars), Mon père et Forty Years. Il s'intéresse aussi aux langues des Premières Nations. Il a déjà traduit une chanson de Michel Canapé, du groupe Petapan de Pessamit. « Ensemble, en chantant notre chanson sur une scène, nous avons soulevé la foule », a témoigné lrvin Blais.
 

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