Nathalie Vigneault, Le Sentier, Saint-Hippolyte, mars 2011
La compagnie OnTrack Exploration, de la Colombie-Britannique, effectuera des travaux de forage sur des terrains privés de Saint-Hippolyte, Sainte-Adèle et Sainte-Marguerite dès mars et jusqu’en avril, afin de connaître la quantité de fer et de titane dans le sol du secteur.
En entrevue, Leigh Cassidy, chargée de projet de la compagnie d’exploration minière, a indiqué que la moitié des propriétaires sur un total de 17 ont refusé que des forages soient faits sur leur terrain. Si on nous dit non, nous n’irons pas plus loin, ce n’est pas notre façon de faire, a-t-elle indiqué. Elle fait toutefois valoir que le fait de savoir s’il y a ou non du minerai dans le sol d’un terrain, est tout à l’avantage du propriétaire.
Ces trous, mesurant deux pouces de diamètres et ayant une profondeur d’environ 100 à 150 mètres, sont bouchés après le prélèvement. Un dédommagement peut aussi être octroyé. Le secteur visé par la recherche de ces métaux s’étend du secteur sud du lac Adair, à Saint-Hippolyte, jusqu’à Sainte-Marguerite et touche une partie de Sainte-Adèle.
L’entreprise d’exploration a obtenu ses claims, ou droits d’accès privilégié pour l’exploration, en 2008 et a renouvelé l’an dernier pour une période de deux ans. Des travaux doivent être effectués chaque année et un rapport doit être envoyé au ministère pour conserver ses droits. De fait, OnTrack a notamment effectué des sondages aériens durant les dernières années. Joint par téléphone, le président fondateur de l’entreprise, Fayz Yacoub, indique qu’il est difficile de dire quel est le tonnage de métal présent dans le sol à l’heure actuelle. Il ajoute que beaucoup d’argent a été investi dans le projet jusqu’à maintenant et que les résultats sont très positifs. OnTrack a été engagée par la compagnie d’exploration Pacific Arc Resources pour effectuer ces travaux.
Le maire Bruno Laroche a affirmé qu’il n’était pas au courant que des travaux d’exploration avaient lieu sur le territoire de Saint-Hippolyte. Il a ajouté qu’il contacterait les avocats de la municipalité pour connaître leurs droits et recours. On apprenait aussi récemment, dans le journal L’Écho du Nord, que les membres des administrations municipales de Sainte-Adèle et Sainte-Marguerite n’étaient pas non plus au courant de la situation.