Le prolongement de la Route des Navigateurs s’arrêterait à Baie-du-Febvre

Sébastien Lacroix, L’Annonceur, Pierreville, 9 février 2011

La Route des Navigateurs ne passera pas par le Bas-St-François. Du moins pas pour le moment. C’est la décision prise suite à la recommandation par le Comité de signalisation des routes et des circuits touristiques du ministère du Tourisme.

Dans une lettre adressée à Tourisme Centre-du-Québec dont nous avons obtenu copie, la présidente du comité, madame Jacinthe Dumoulin, explique cette décision par l’offre touristique actuelle et l’absence de percée visuelle sur le fleuve entre Baie-du-Febvre et St-François-du-Lac.

Le ministère du Tourisme explique qu’une route touristique doit comporter un nombre suffisant de points d’ancrage pour soutenir la thématique, soit des sites qui sont ouverts aux visiteurs et où sont offerts des services d’accueil et d’information par du personnel ou des panneaux d’interprétation.

Le Comité a reconnu deux points d’ancrage dans la MRC de Bécancour, soit Cap-Charles Centre de la navigation, à Deschaillons, qui salue les navires sillonnant le Saint-Laurent et livre toutes sortes d’informations les concernant, ainsi que le Centre de la biodiversité, à Bécancour, qui offre des aquariums contenant notamment la plus grosse tortue d’eau douce au Québec.

Dans Nicolet-Yamaska, les points d’ancrage qui ont été retenus sont les passerelles écologiques de l’Anse-du-Port, à Nicolet, qui offre une vue sur le fleuve et le lac St-Pierre ainsi que des panneaux d’interprétation sur la faune et de la flore, et le Centre d’interprétation de Baie-du-Febvre.

Dans le Bas St-François, le Comité n’a pas retenu l’entreprise Alsiganteku Kayak, à Pierreville, qui offre des randonnées guidées et des activités en lien avec la thématique, puisque celle-ci n’est ouverte que sur réservation et n’a pas de structure d’accueil sur place.

Le Comité n’a pas non plus reconnu le Musée des Abénakis, à Odanak, qui, dans son hall d’entrée, illustre les principales voies de communication empruntées par les peuples nomades qui se servaient des rivières pour se déplacer sur une grande distance.

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