Louise Lebœuf, Le P’tit Journal de Malartic, le 7 décembre 2010
Dans le réaménagement de la rue Royale, qui est la route 117, la ville de Malartic en partenariat avec le ministère du Transport du Québec (MTQ) ont procédé à la construction d’un carrefour giratoire au coût total de 2,6 millions de dollars. Le MTQ assure une participation financière de 860 000 $.
Cette nouvelle infrastructure fait passer le nombre de feux de circulation sur l’artère principale, soit la rue Royale, de quatre à trois. Selon les études du MTQ concernant la circulation routière, le carrefour giratoire est plus sécuritaire que des feux de circulation. Il permet de délimiter le secteur rural du secteur urbain et favorise l’apaisement de la vitesse, toujours selon les études du MTO.
Le maire de Malartic, André Vezeau, a souligné le travail de longue haleine de la directrice générale de Malartic, Lucie Roger et du partenariat exemplaires avec la firme d’ingénierie. Il a également remercié, Sobey’s, la Résidence funéraire de l’Abitibi-Témiscamingue, la Fabrique et le Filon d’avoir accepté de céder une partie de leur terrain pour la construction du carrefour giratoire.
Le nouveau carrefour giratoire est le 7e en région. Le premier carrefour giratoire à être construit au Québec l’a été en 2001 à Val-d’Or. La particularité principale pour celui de Malartic est qu’il serait un des seuls au Québec à contenir une traverse d’écoliers. Les 40 enfants de l’école primaire Explorateurs à devoir utiliser cette traverse quotidiennement ont assisté à l’ouverture du carrefour en exécutant une pratique en présence de leur enseignante, du directeur et de la brigadière. Cette dernière a reçu quelques conseils du spécialiste en sécurité routière au MTQ, Daniel Massicotte. Le bureau régional du MTQ a entrepris une campagne de sensibilisation et d’éducation auprès des élèves et dans les médias régionaux.