Katie Vibert reçoit le Prix à la création artistique

Lyse Rioux, Le Trait d’Union du Nord, Fermont, le 1er novembre 2010

Le Prix à la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) pour la Côte-Nord, assorti d’un montant de 5 000 $, est remis cette année à l’artiste/enseignante de Sept-Îles, Katie Vibert. Ce prix honore l’ensemble de l’œuvre et la carrière de cette artiste exceptionnelle, pionnière du développement des arts visuels sur la Côte-Nord.

Le prix du CALQ lui a été remis vendredi 22 octobre, en présence de plusieurs représentants du milieu culturel, de parents et d’amis de l’artiste, lors d’un cinq à sept au Musée de la Côte-Nord, lieu important pour la carrière de madame Vibert dont les œuvres font partie de la collection du musée.

Native de Sept-Îles, Katie Vibert vit et travaille dans sa région où elle puise toute son inspiration. Sa série de pièces grandes formats « Icônes Nordiques » a fait le tour du Québec et a été exposée dans des salles prestigieuses dont la Maison de la culture Frontenac de Montréal à l’été 2009.

Maintes fois boursière du Conseil des arts et des lettres du Québec, Katie Vibert est une virtuose de l’aluminium et de la céramique. Partout sur la Côte-Nord, on retrouve une quinzaine de ses œuvres d’art publiques, produites dans le cadre du programme d’intégration de l’art à l’architecture et à l’environnement « Déploiement » qui occupe le plafond de l’Agence régionale de la santé et des services sociaux à Baie-Comeau, un haut-relief à l’école Manicouté à Sept-Îles ou encore une installation suspendues au Centre Archéo Topo à Bergeronnes.

Celle qui a co-fondé le département d’arts plastiques du Cégep de Sept-Îles et qui n’a eu de cesse, depuis 30 ans, de surmonter les défis de diffuser à l’extérieur de la région, se dit très fière de recevoir le prix du CALQ, une reconnaissance au niveau national qui prend d’autant plus de relief que c’est le premier prix qu’elle reçoit. « Créer en région est une aventure exigeante, folle, dit-elle, ça demande d’y croire car ce n’est pas facile de diffuser à l’extérieur et c’est encore plus complexe et coûteux lorsque les œuvres sont de très grands formats comme les miens. » Elle se dit maintenant prête à présenter sa démarche artistique l’extérieur des frontières québécoises, en Europe notamment.

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