Plan d’intervention au Grand lac Saint-François

Gérard Declerck, Le Cantonnier, Disraeli, octobre 2010

Maurice Sénécal, président de la Conférence régionale des Élus (CRE) de Chaudière-Appalaches, M. Maurice Bernier, président de la CRÉ Estrie, M. Guy Lessard, président du CR de l’Environnement de Chaudière-Appalaches, ainsi que les partenaires du Regroupement pour la protection du Grand Lac Saint-François ont, le 6 octobre dernier, invité les personnalités locales et associatives afin de leur présenter le plan destiné à améliorer la qualité de l’eau et à « Agir selon une vision régionale, axée sur le développement durable ».

Chacun d’eux a décrit les raisons qui président à l’élaboration et la mise en œuvre de ce plan, de même que les engagements budgétaires de 154 000 $ pris sur trois ans par l’ensemble des partenaires incluant les municipalités et associations riveraines, ainsi que le Parc de Frontenac.

Après quoi M. Lessard suivi de M. Vasile ont présenté en détail les différentes phases de ce plan qui se veut avant tout interventionniste dans les trois projets qui le composent : restaurer et préserver la végétation riveraine, atténuer les pressions exercées sur la qualité de l’eau, par les activités agricoles (phosphore et sédiments) ; réduire les risques affectant la santé publique associés à la qualité de l’eau.

Ces trois dossiers sont accompagnés de 55 indicateurs pratiques et qualitatifs, permettant de suivre et de juger de l’efficacité du programme au cours des trois années concernées, auxquels s’ajoutent les objectifs confiés aux associations riverains comme l’harmonisation des règlements des municipalités riverains, la mobilisation des bénévoles afin d’assurer en continu la surveillance des foyers de cyanobactéries et, en relation avec le MAPAQ, le recensement des bovins ayant accès à des tributaires.

Rester à espérer qu’à ce plan ambitieux viendront s’adjoindre les souhaits que le programme de modernisation des processus de traitement des eaux usées financé par des budgets récemment mis en place par les deux paliers de gouvernements permettent enfin aux municipalités concernées d’améliorer la qualité des rejets; que l’ensemble des objectifs résultant des actions collectives et pratiques offrent les instruments nécessaires au développement de la connaissance de ce phénomène naturel dont les origines remontent à la création, y compris une évaluation réelle des risques engendrés par les cyanotoxines.

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