Sabine Dumais, L’Attisée, Saint-Jean-Port-Joli, août 2010
Au moment où vous lirez ce texte, la Biennale de sculpture sera terminée ; au moment où nous écrivons ces lignes, l'événement bat son plein. Durant 16 jours, huit artistes se sont relayés pour réaliser des sculptures devant un public curieux et intrigué. Différente sur toute la ligne, la nouvelle Biennale de sculpture se veut un lieu riche en rencontres où la légèreté côtoie la gravité ; où le plaisir et le partage sont des vertus encouragées.
L'idée de tenir un événement rassemblant des sculpteurs de toutes tendances à Saint-Jean-Port-Joli s'est imposée.Dans cette optique, le comité organisateur a établi les bases d'un événement biennal qui ne cessera de s'améliorer afin de répondre au désir insatiable des artistes de vivre leur art comme des « artnivores ».Art visuel, liberté, échanges, ouverture et diversité sont des mots significatifs pour résumer ce qui s'est passé.
À maintes reprises, il nous a été donné de constater les réactions positives d'un public intrigué par les œuvres des sculpteurs invités. La sculpture de Michael A. Robinson domine le paysage par son caractère monumental et explosif. Que dire de celle de Valérie Potvin, la seule femme du groupe, qui s'est également appropriée le Parc des Trois-Bérets par l'intégration de son installation au paysage.
Sur la scène extérieure, six groupes musicaux se sont relayés pour créer une atmosphère festive : Mark Berube and the Few, Sarnian, Random Recipe, Brigitte c'est la révolution, News from the hill et Misteur Valaire.
Offerts grâce à la collaboration de producteurs locaux : Les Bisons Chouinard, la Chèvrerie Ô Pâturage et la ferme de canards François Duchesne, les pique-niques « Love meat tender » ont connu beaucoup de succès.
Sous le soleil, somme toute, presque omniprésent, sculpteurs et bénévoles ont animé le Parc des Trois-Bérets par leur travail acharné. Le conseil d'administration de la Biennale de sculpture tient à remercier ses nombreux collaborateurs.