Une promesse tenue

Sébastien Lacroix, L’annonceur, Pierreville, le 13 juillet 2010

Tel que promis, les élèves de l’entreprise-école Les feux follets de l’école secondaire Jean-Nicolet ont remis une partie des profits réalisés par la vente des sacs de bois d’allumage produits par un organisme à but non-lucratif.

Pour leur premier don, les élèves ont choisi de remettre un chèque de 500 $ à la Maison de la famille Lu-Nid qui est en processus de financement en vue de s’Établir à Nicolet. C’est une partie des profits réalisés par Les feux follets dans le cadre du partenariat qu’elle a développé avec l’entreprise Concept-Inferno de Baie-du-Febvre qui vend les allume-feu dans tous les BMR et les Patrick Morin du Québec, ainsi que dans quelques grands magasins et stations-service.

« L’inscription Un parti des profits sera versée à un organisme à but non lucratif, qui était visible sur le sac, à fait mousser les ventes. Les gens sont sensibles au fait que leur achat permet d’aider un organisme ». En tout, pas moins de 25 000 sacs de bois d’allumage ont été vendus cette année à travers du Québec. Ces sacs ont été fabriqués soit par l’entreprise-école, soit par Concept-Inferno qui a produit le manque à gagner de la production des élèves, lesquels sont là avant tout pour apprendre.

Ces 500 $ s’ajoutent la cagnotte de la Maison de la famille Lu-Nid qui est en processus de financement en vue de se trouver un local à Nicolet et D’embaucher du personnel. Jusqu’ici, le budget de l’organisme s’élève à 1 000 $, grâce au don de Les feux follet et la vente de « hot-dogs santé » tenue dans le cadre de la Journée Plaisirs verts et Vide-Grenier au parc Marguerite-d’Youville. Les élèves de l’entreprise-école espèrent que leur don en inspirera d’autres. De leur côté, les membres du comité d’implantation de la maison de la famille multiplient les démarches en vue de trouver du financement. Plusieurs partenaires les ont assurés de leur soutien.

Lorsqu’elle sera ouverte ; la maison de la famille entend offrir toute une gamme de services, dont l’aide aux devoirs, une cuisine-purée, un groupe d’achats, une halte-garderie, une friperie, une joujouthèque, un café rencontre, des documents de référence et des conférences sur différents sujets.

En opération depuis le printemps 2007, l’entreprise-école Les Feux follets avait été mise sur pieds dans le cadre de la réforme scolaire afin d’offrir un « plateau de travail » aux élèves âgés entre 15 et 18 ans pour mieux les préparer à intégrer le marché du travail. « À ce jour, l’école a investi près de 20 000 $ en immobilisations, aménagements sécuritaires dans l’atelier et équipements de travail. Elle devrait réinvestir encore l’an prochain dans les installations », mentionne le porte-parole Stéphane Abran.

L’école secondaire Jean-Nicolet a aussi bonifié le volet formation avec des cours tels que les premiers soins RCR, la conduite de chariot élévateur, la santé-sécurité au travail sur les chantiers de construction et la gestion d’entreprise.

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