Marie-Hélène Choinière, L’Itinéraire, Montréal, le 1er juillet 2010
Il y a de la nouveauté à l’Itinéraire : depuis mars dernier, un autre programme jeunesse a vu le jour au Café de l’Itinéraire ! Cuisiner son avenir est un projet culinaire destiné à des jeunes en difficulté afin qu’ils apprennent les rudiments de la cuisine et de la saine alimentation. La première phase de ce projet-pilote s’est déroulée du 1er mars 2010 au 28 mai 2010 en accueillant un groupe de huit jeunes. Cette phase de démarrage de Cuisiner son avenir a pu être initiée grâce à l’appui financier de la Fondation André Gauthier et à un partenariat avec l’organisme à but non lucratif, Cuisiniers sans frontières.
Loin de se clore, cette aventure « culinaire et gastronomique » n’en est qu’à ses débuts ! Effectivement, du 31 mai 2010 au 24 décembre 2010, huit jeunes (dont trois anciens du projet-pilot) vivront l’expérience d’une formation de six mois à raison de 20 heures par semaine sous la supervision d’un chef-formateur et d’un intervenant « jeunesse ». La poursuite du projet Cuisiner son avenir a pu se faire avec le soutien financier du Fonds régional d’investissement jeunesse de Montréal (FRIJ) et de nos partenaires Cuisiniers sans frontières (soutien à la formation culinaire) et le CREP (Centre de ressources éducatives et pédagogiques), qui offre aux participants des ateliers en insertion sociale et socioprofessionnelle.
Ce projet innovateur vise à offrir une seconde chance pour ces jeunes décrocheurs qui sont de plus en nombreux à s’ajouter à la communauté importante de personnes en situation d’itinérance. L’Itinéraire développe, depuis 2006, des projets pour les jeunes de la rue avec l’approche suivante : revaloriser par la réussite d’une activité, stimuler la confiance en soi pour reprendre sa vie en main. Forts de notre expérience positive et stimulante auprès des jeunes avec Les Productions l’Itinéraire nous avons développé pour Cuisiner son avenir un programme flexible et adapté conciliant travail, formation et intervention psychosociale. À la fin du projet, les jeunes pourront avoir en main les outils pour reprendre le cours de leur vie, soit par un retour aux études, au travail ou dans une formation spécialisée.