Journées d’Afrique : danse et percussions à l’honneur

Martin Bélanger, L’Horizon, Saint-Éloi, le 6 juin 2010

L’ambiance était festive lors de la deuxième édition des Journées d’Afrique les 21 et 22 mai derniers à l’École secondaire l’Arc-en-Ciel de Trois-Pistoles.

En plus des ateliers de danse et de percussions africaines, les participants avaient droit cette année à une soirée dansante et à un 5 à 7 animés par la troupe de percussions pistoloise Yolémà et le professeur de danse Oumar N’Diaye Martinos. Tout ce beau monde a d’ailleurs défilé aux sons des tam-tams dans les rues de la ville, partant de l’église pour se rendre à l’école secondaire, afin de marquer le début des ateliers.

L’événement, organisé par Yolémà, le festival Échofête, la Ville de Trois-Pistoles et l’École de Langue française, a permis à la population de s’initier à la culture africaine. « Je suis allé étudier à l’école de M. N’Diaye en Guinée l’année dernière. J’ai voulu partager mon expérience avec la communauté », a affirmé Suzanne Lavoie, percussionniste pour Yolémà.

Les étudiants anglophones ont été nombreux à participer aux Journées d’Afrique. « Il y avait une thématique africaine dans nos activités cette semaine », a expliqué Nicolas Moroz, animateur pour l’École de Langue. Les étudiants ont ainsi pu montrer le fruit de leur travail lors de ces deux journées avec une exposition de masques et d’oeuvres d’art africain et par la présentation d’une chorégraphie de danse.

« Il y a beaucoup de joie et de participation. C’est très familial comme soirée », a lancé Oumar N’Diaye Martinos. Originaire de Conakry en Guinée, M. N’Diaye a commencé à danser dès l’âge de sept ans. Son talent l’a amené jusqu’à faire parti du Ballet National de Guinée en 1979, ce qui lui permet d’apprendre beaucoup sur la danse, la chorégraphie, l’acrobatie, le jeu dramatique et la percussion.

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