Sébastien Lacroix, L’annoceur, Pierreville, le 15 juin 2010
Deux clauses sont encore en litige dans le dossier de la vente de l’église de St-Thomas à la Municipalité de Pierreville, qui est encore en attente de l’accord du Diocèse de Nicolet. La première clause qui ne fait pas l’affaire de la municipalité concerne la durée qu’elle aurait pour mettre fin au bail avec la Fabrique de St-Thomas de Pierreville qui souhaite conserver un lieu de culte dans l’église.
Actuellement, la période prévue au bail est d’un an, mais la municipalité souhaiterait pouvoir donner un avis d’un maximum de 90 jours pour qu’elle se trouve un autre endroit de culte. « Nous ne voulons pas être pris pour attendre et peut-être perdre certaines opportunités qui pourraient se présenter à nous », explique le maire André Descôteaux, qui a déjà été mandaté par son conseil pour signer l’entente notaire lorsque l’évêque, Mgr Raymond St-Gelais, aura donné son approbation.
Une autre clause que les élus souhaitent éliminer du contrat, c’est celle qui mentionne que rien ne doit être fait qui ira à l’encontre de la religion catholique. « Nous voulons faire ce que nous voulons et ils savent bien que nous ne permettrons pas n’importe quoi comme un bar de danseuses », ajoute la maire de Pierreville. « C’est un contrat type que fournit le diocèse de Nicolet à ses paroisses. Les membres de la Fabrique sont d’accord avec les changements que nous voulons apporter, mais ils doivent s’en remettre à la décision de l’Évêche », continue M. Descôteaux.
Même si le contrat de vente n’est toujours pas signé, le conseil municipal a entrepris les démarches pour installer sa bibliothèque à l’intérieur de l’église en embauchant un architecte pour qu’il réalise une étude de faisabilité. « Comme nous avons l’intention de le faire de toute façon, nous prenons de l’avance pour savoir si c’est réalisable, si la structure est assez solide et comment aménager la bibliothèque dans l’église », explique André Descôteaux qui doit recevoir une réponse à ce sujet au mois de juin.
L’embauche de l’architecte Raymond Bluteau est faite dans le cadre du projet-pilot mené par la MRC de Nicolet-Yamaska, de concret avec le ministère de la Culture et des Communications, pour la mise aux normes des bibliothèques.