Jocelyne Annereau Cassagnol, Le Sentier, Saint-Hippolyte, le 17 mai 2010
« J’ai exposé à la Maison de la culture de Saint-Hippolyte afin de donner aux gens de ma région l’opportunité de me connaître et de découvrir mon cheminement. Je veux aussi donner confiance en démontrant qu’avec de la persévérance et du travail on parvient à se rendre de plus en plus loin. »
Chaleureuse, exubérante, curieuse, elle dégage une énergie débordante et nous entraîne irrémédiablement dans son sillage. Intuitive et rationnelle à la fois, c’est une femme d’équilibre : « Je me suis toujours sentie en équilibre. Mon intuition me guide et me permet de prendre de bonnes décisions, pour moi et pour ma famille. » Non-conformiste, elle aime étonner et surprendre. Très exigeante avec elle-même, elle est en constante recherche, se projetant sans cesse en avant tout en canalisant son expression comme lorsqu’elle travaillait en publicité où il fallait recréer sans cesse. Rigoureuse, ses cahiers d’esquisses en témoignent, elle aime le travail soigné.
Diplômée en communication aux HEC et en graphisme publicitaire, Céline Brossard œuvre durant 15 ans en conception graphique et assume la direction artistique d’une agence publicitaire.
Quittant la ville pour la campagne afin de se consacrer à sa vie familiale, elle se plonge rapidement dans l’univers de la peinture. Autodidacte, elle suit des cours avec Yolaine Lefèbvre et expérimente. En 1997, elle décroche le prix d’excellence de la Société canadienne d’aquarelle. Depuis, elle n’a pas cessé de progresser sur sa lancée. Ses œuvres figurent au sein de collections prestigieuses telles celles de Fiducie Desjardins, La Caisse de Dépôt et Placement du Québec, Elran… Ses créations sont constamment en demande dans des galeries à Paris, Montréal, Québec, Toronto, La Malbaie, Baie Saint-Paul.
Habituellement, Céline Brossard ne fait pas d’exposition dans les maisons de la culture. On comprend donc d’autant mieux la remarque de Francine Walker, présidente du Comité culturel qui a tenu à souligner, au vernissage, combien le comité et les Hippolytois se sentaient honorés de recevoir une exposition d’une telle qualité et une artiste si reconnue.