Michael Dozier : Habiter la musique

Josée Louise Tremblay, L’Itinéraire, Montréal, le 15 avril 2010

Il roule sa bosse depuis près de 40 ans, mais le grand public le connaît peu. Longtemps dans l’ombre de plusieurs vedettes, Michael Dozier (prononcer « Dôjeur », à l’anglaise) prend enfin sa place en haut de l’affiche. L’artiste d’une grande versatilité nous propose un deuxième album solo Here I am : rhythm’n’blues, pop, bossanova, rock et blues sont au rendez-vous.

Même s’il est considéré comme un artiste multidisciplinaire, Michael se perçoit principalement comme un chanteur soul. Apte aux grandes envolées lyriques et doté d’une voix puissante, l’auteur-compositeur et interprète est un exemple de ténacité et de passion.

L’album Here I am, propose des chansons originales en anglais et quelques reprises démontrant les remarquables qualités d’interprète de Michael. « Être un artiste, c’est se faire plaisir en faisant plaisir au public », explique Michael, qui a su s’entourer des meilleurs, par exemple Jim Zeller à l’harmonica et Kim Richardson à la voix. « J’ai voulu donner de l’émotion sur cet album », poursuit-il. Pour ma part, J’apprécie cet album parce qu’il nous donne le goût de chanter avec l’artiste.

La chanson originale If I ain’t got you parle de la relation exceptionnelle qu’il a avec moi, je ne serais pas devenu qui je suis », dit-il avec le regard empreint d’amour. Il chante également avec son père James (Jimmy Dolay) sur la chanson Father, Oh father. Avec cette chanson, frissons garantis, car l’amour filial est palpable entre le père et le fils. J’ai changé un peu le texte parce que maintenant, notre relation est bonne. Finalement, mon père a improvisé et j’ai ajouté ma couleur. Ce n’était pas prévu et cela a été très spécial entre nous. »
 

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