Sylvie Dupont, Contact, Témiscaming, le 20 janvier 2010
Le 7 janvier dernier se tenait à Nédelac l’assemblé de fondation de l’Organisme de bassin versant du Témiscamingue. Ce nouvel organisme entièrement indépendant aura la responsabilité d’une meilleure gestion des lacs et cours d’eau de la région. Le territoire géographique du bassin versant du Témiscamingue englobe toute la MRC du Témiscamingue, une grande partie de la MRC de Rouyn-Noranda et environ la moitié de la MRC de la Vallée de l’Or.
Pour assurer son bon fonctionnement, l’organisme recevra un financement de 125 000 $ du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs du Québec. Ambroise Lycke, biologiste de formation, est le directeur général de l’organisme et, actuellement, l’unique employé.
L’organisme sera géré par un conseil d’administration qui regroupe des acteurs de tous les milieux, que l’on songe au monde municipal, à la forêt, aux mines, à l’agriculture, aux communautés autochtones, aux associations de riverains, aux exploitants de la faune, aux institutions d’enseignement, aux groupes environnementaux et aux ministères. D’ailleurs, deux personnes de Témiscaming siègent à ce conseil, le maire Philippe Barette à titre de vice-président et, M. Raymond Moreau, président de l’Association des riverains du Lac Tee en tant qu’administrateur.
Rejoint à son bureau de Ville-Marie, Ambroise Lycke a clarifié le mandat de l’organisme : « Nous ne sommes pas un organisme gouvernemental ou un groupe de pression environnemental. Notre rôle sera d’amener les acteurs du milieu à discuter autour du thème de l’eau », a-t-il précisé. « Nous serons en quelque sorte les sentinelles de cette très importante ressource qu’est notre eau. Nous établirons les priorités afin de coordonner les actions qui devront être entreprises afin d’améliorer la gestion de nos cours d’eau ».
Un tel organisme, formé d’intervenants de toutes les sphères d’activités de la région, mettra l’emphase sur la concertation au lieu de cibler un secteur en particulier comme étant la seule cause d’un problème : « Nous avons tous une part de responsabilité dans la conservation de l’eau et nous devrons collaborer ensemble pour réaliser les mandats que nous nous donnerons », a-t-il conclu.