Le domaine Fraser un nouveau service mobile en zoothérapie

Gilles Dufresne, Le Cantonnier, Disraeli, le 10 décembre 2009

Depuis quelques années, le Domaine Fraser offre des activités en zoothérapie, sur place, à sa clientèle régulière, durant la saison estivale. À chaque fois, il a été constaté les multiples bienfaits que le contact structuré avec les animaux apporte à la clientèle. Qu’il s’agisse d’enfants avec troubles de comportement, de personnes âgées ou des personnes présentant une déficience intellectuelle, tous ont pu en bénéficier. Fort de cette expérience, l’équipe de domaine Fraser est fière d’annoncer aujourd’hui, la création de leurs services « mobiles » en zoothérapie à l’extérieur de leur domaine.

C’est ainsi que le Domaine Fraser s’est engagé à offrir un service professionnel, de qualité et adapté aux besoins individuels de sa clientèle ; un service structuré d’intervention, d’animation, de visites et d’éducation en groupe ou individuelles avec pour objectif de favoriser le mieux-être et améliorer la qualité de vie des personnes vivant différents problèmes. Des services qui pourront entre autres être dispensés à domicile, dans les centres d’hébergement, les centres hospitaliers, les centres de jour, les ressources intermédiaires et sur la ferme pédagogique.

Pour ce faire, le Domaine Fraser s’est adjoint la collaboration d’une zoothérapeute, Sylvianne Party, « une fille de la région », spécifie Sandra Willi, directrice de l’endroit. Pour madame Party, la zoothérapie exige à la fois une connaissance du comportement animal et celle des problèmes vécus par les gens sur qui on la pratique. « C’est beaucoup plus qu’une simple visite d’animaux, auprès d’une clientèle fragilisée, en difficulté, poursuit-elle. La zoothérapie, c’est une approche d’intervention faisant appel aux liens naturels et bienfaisants qui se créent à partir d’une relation significative (et authentique) entre le client et l’animal. » Une approche qui permet de susciter des réactions visant à conserver ou développer les capacités cognitives, physiques, psychologique, affectives et sociales. De même qu’elle inclut tous les effets bénéfiques qui résultent d’une telle relation sur l’être humain. La zoothérapeute tient également à souligner que « la zoothérapie nécessite toujours une triade dans la relation thérapeutique, c’est-à-dire le client, l’animal et l’intervenant pour des résultats probants. Enfin, ajoute-t-on, l’intervenant doit aussi avoir accès à divers moyens préventifs, éducatifs, thérapeutiques et récréatifs afin de favoriser l’atteinte de ses objectifs de rencontres. »

Soulignons que madame Party possède un diplôme en techniques d’éducation spécialisée et une attestation d’études collégiales en zoothérapie. Elle a acquis une expérience professionnelle avec diverses clientèles tant en relation d’aide que dans le domaine de la zoothérapie. Lors de ses séances, elle utilise des méthodes sécuritaires et sélectionne adéquatement les animaux selon les besoins exprimés. De plus, chacune de ces séances tend vers l’accomplissement d’un ou des objectifs fixés et elle accompagne son client vers ces buts avec son outil de travail privilégié : l’animal.

Rappelons que, seulement pour le Québec, la zoothérapie est déjà pratiquée, entre autres, à l’hôpital Douglas (Montréal), à l’hôpital Jeffrey Hale (Québec), à l’hôpital de Montréal pour enfants du CUSM, dans plusieurs CHSLDS comme au Saint Brigid’s Home (Québec), dans des centres correctionnels de Québec et Montréal et aussi dans plusieurs écoles.
 

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