10e Colloque des enseignants de Tshakapesh : Lutte à l’isolement et au décrochage

Chantale Potvin, Innuvelle, Sept-Îles, novembre 2009

Sous le thème Pakuainapanan (lieu de survie), l’Institut Tshakapesh a tenu la 10e édition du Colloque des enseignants autochtones, à Uashat, les 7 et 8 octobre derniers. Quelque 230 participants, dont les directeurs, des intervenants, des enseignants et des parents se sont penchés sur les forces et les faiblesses d’une dizaine d’écoles de huit communautés innues. Isolément et décrochage, la lutte est commencée par la régionalisation.

L’Institut Tshakapesh, ancien ICEM, a un mandat similaire à celui d’une commission scolaire pour les communautés innues desservies. Ainsi, Tshakapesh a le mandat de réunir les écoles et de favoriser la communication entre elles et toutes les instances existantes, pour favoriser l’éducation des jeunes. « Nous soutenons les écoles dans les initiatives locales et nous gérons les programmes. Il est important de préciser que les écoles ne relèvent pas de l’Institut. Nous sommes là pour regrouper les services en éducation et développer des projets pour régler des problématiques. Notre rôle est aussi de soutenir les écoles en ce qui concerne la formation, pour les enseignants ert les intervenants. Nous avons aussi un programme pour les difficultés d’apprentissage et autres », a expliqué Vicky Lelièvre, directrice des services éducatifs de l, Institut Tshakapesh.

Le Colloque des enseignants, qui se tient tous les deux ans, a permis de présenter 23 ateliers, organisés dans le but de favoriser l’apprentissage de nouvelles techniques, ou simplement le perfectionnement de celles déjà acquises. « Les conférenciers étaient les enseignants, intervenants et directeurs du milieu. Nous avons voulu exploiter leurs forces au maximum », a déclaré Vicky Lelièvre. Hormis ces conférenciers, travaillant déjà dans les écoles visées, Tshakapesh a également invité quelques experts.

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