Sherbrooke enfouira ses déchets à Bury

Eliane Thibault, Le Haut-Saint-François, Cookshire-Eaton, le 24 juin 2009

L’effet « pas dans ma cour » ne semblait pas être présent lorsque le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Nicole Robert, et le maire de Sherbrooke, Jean Perreault, ont fait leur annonce. Une entente entre MRC du Haut-Saint-François et la Ville de Sherbrooke a été conclue le 15 juin dernier, en soirée. Sherbrooke se porte acquéreur de la moitié des actifs du lieu d’enfouissement technique (LEST). Dès 2013, les déchets sherbrookois seront enfouis à Bury.

À la suite de négociations qui ont débuté en novembre dernier, un premier contrat de 13 ans liera les deux parties. Par la suite, des périodes successives de 10 ans s’ajouteront jusqu’à concurrence de 40 ans, soit la durée de vie du site. Afin de gérer le tout, la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke sera créée. Elle s’occupera entre autres des ressources humaines et financières ainsi que des opérations.

Pour l’instant, on ne sait combien Sherbrooke investira puisque le calcul des valeurs s’effectuera au cours des six prochains mois. Il a cependant été convenu que la ville paiera la moitié de la facture en plus de payer pour le tonnage.

Grâce à ce partenariat, Bury peut développer des ententes avec d’autres entreprises. La capacité de tonnage de 35 000 tonnes par année assurée par la Ville de Sherbrooke ouvre donc les portes pour l’implantation d’entreprises connexes. « Plusieurs promoteurs se sont montrés intéressés », mentionne Dominic Provost, directeur général de la MRC. Si la préfet, Nicole Robert, annonce la création d’emplois reliés à l’ouverture du LET, la venue d’entreprises pourrait faire grimper les ouvertures de postes. Par ailleurs, cette association engendre la réduction des frais de tonnage pour les municipalités de la MRC passant de 100 $ la tonne à un prix variant entre 45 $ et 55 $.

 

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