Sylvie Dupont, Contact, Témiscaming, 29 juillet 2009
Bien que la ville de Témiscaming ait reçu la désignation de Village-relais le 3 novembre dernier de la ministre des Transport du Québec Julie Boulet, le comité local procédait au lancement officiel le 22 juillet dernier.
La cérémonie, animée par la chargée de projet, Pascale Gagné, s’est tenue à la halte routière près du panneau d’information indiquant l’appellation, panneau sur lequel on retrouve une carte de la municipalité et des renseignements utiles aux voyageurs. Dans son mot de bienvenue, Pascale a souligné que le comité avait décidé de tenir l’événement à l’extérieur pour que ce soit plus convivial. La chance était au rendez-vous car il n’a pas plu.
Parmi les invités, on retrouvait trois représentants de la municipalité de Duhamel-Ouest, récemment accréditée Village-relais elle aussi, le conseiller municipal de Kipawa, Serge Larochelle, ainsi que Fany Drolet, conseillère tourisme à la SDT. La Ville de Témiscaming était représentée par les conseillères Josette McCann, Nicole Rochon et le maire Philippe Barette qui n’a pas manqué de remercier toutes personnes de s’être déplacées pour assister à la présentation.
Était aussi présent Yvon Bélanger, responsable communications au ministère des Transports, qui a adressé un message de félicitation au comité, formé au départ de Pierre Gingras, Arnaud Warolin, Pascale Gagné, Julie Bernard et Jacques Laplante du ministère des Transport, pour le dynamisme avec lequel le projet a été mené, soulignant au passage la beauté des paysages environnants et le succès de l’émission La Petite Séduction, filmée à Témiscaming en juin dernier.
Pour sa part, Jacques Laplante, coordonnateur régional village-relais au ministère des Transport, a effectué un bref retour sur l’implantation des villages-relais au Québec, un projet calqué sur un réseau semblable en France, les villages étapes. Mais ne devient pas qui veut un village-relais. Les municipalités intéressées doivent présenter un plan d’action en cinq thèmes qui englobent le respect des exigences du programme, la qualité de vie, le développement touristique, l’embellissement et la sécurité.
En fait, un village-relais s’engage à offrir un accueil et un service de qualité à ses visiteurs ce qui ne veut pas dire que les commerces qui adhèrent au programme doivent être ouverts 24 heures sur 24. Ils consentent par contre à poursuivre l’amélioration des services et de l’apparence de leur commerce et à le rendre accessible aux personnes à mobilité restreinte.
Appelée à commenter son expérience, Pascale Gagné n’a eu que des bons mots à l’égard des commerçants : « J’ai appris beaucoup en les côtoyant et l’expérience a été très enrichissante pour moi. J’ai obtenu une excellente collaboration de leur part et j’ai aussi pu constater qu’ils avaient bien des choses dans leur commerce que j’ignorais pouvoir me procurer ici. Il suffit de les approcher et si on a un projet de développement intéressant à leur proposer, ils embarquent à 100 milles à l’heure », a-t-elle déclaré. Elle a aussi remercié Jacques Laplante du MTQ pour son aide et son soutien.