Conférence de Lucie Roger : « Quand l’or déplace les citoyens, les maisons, les écoles»

Louise Leboeuf, Le P’tit journal de Malartic, le 23 juin 2009

Le 11 juin dernier à Amos, se tenait le congrès provincial des directeurs généraux des municipalités du Québec. La directrice générale de la Ville de Malartic, Lucie Roger, a donné une conférence sur l’encadrement par la Ville du projet aurifère de la Corporation minière Osisko.

Intitulé « Quand l’or déplace les citoyens, les maisons, les écoles », la conférence de Lucie Roger a abordé le rôle que la Ville a dû jouer pour encadrer le projet aurifère de grande envergure d’Osisko. « Lucie Roger a donné une très bonne conférence, qui a éclairé les directeurs des autres municipalités dans la façon de faire pour bien encadrer un tel projet », explique la greffière de la Ville, Claudyne Maurice. Lucie Roger a brossé un portrait historique de Malartic lié au développement minier. Elle mentionne également que dans les années 1970, Malartic a voulu diversifier son économie en construisant des infrastructures de loisirs et de tourisme.

Après une décennie plus difficile, Osisko présente en 2005 son projet aurifère d’envergure. Lucie Roger explique comment la Ville a travaillé de concret avec Osisko afin de diminuer les inconvénients du forage en plein cœur d’un quartier résidentiel plusieurs mois au cours de 2006-2007. La directrice générale enchaîne avec la création du Groupe de consultation de la communauté, dont le mandat consiste à recevoir et analyser les plaintes des résidants.

Le projet Canadian Malartic demande la construction d’un nouveau quartier pour relocaliser les 205 maisons, l’école primaire, le CPE, école des adultes, Centre d’hébergement de soins de longue durée, du quartier sud où gît l’or convoité par Osisko. Le nouveau quartier nécessite la relocalisation de 2 lignes hydro-électriques à 25 kW, de sentiers de motoneiges, de véhicules tout-terrain et de ski de fond.

Elle aborde également la présence de la Ville aux audiences publiques en environnement et de son appui au projet. Elle conclut en mentionnant que les plusieurs défis restent à relever puisque la corporation n’a pas reçu encore l’aval gouvernemental et ne prévoit entrer en fonction qu’en 2011.

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