Le gouvernement suscite l’insécurité chez les producteurs agricoles et forestiers, estime l’UPA

Sébastien Lacroix, L’annonceur, Pierreville, 19 mai 2009

Au Centre-du-Québec, la zone agricole est passée de 651 093 hectares en 1998 à 645 618 en 2008, soit environ 10 200 terrains de football. Un budget 2009-2010 qui passe à côté des besoins réels en agriculture, un rapport St-Pierre qui propose l’abolition de l’assurance-stabilisation des revenus agricoles et l’intention d’assouplir la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles, voilà les trois principaux irritants de représentants de la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec.

Selon les responsables de la Fédération, le gouvernement est passé à côté des besoins réels en agriculture et en foresterie avec un budget 2009-2010 qui ignore les difficultés que vivent ces secteurs.

« La Financière agricole demeurera sous financée cette année, et ce, malgré les demandes répétées de revoir le budget à la hausse en raison des multiples crises en agriculture. Rien n’est prévu non plus pour les productions agricoles non couvertes par les programmes de sécurité du revenu », soutiennent les représentants des producteurs agricoles de la région, soit le président de la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec, Jacques Corriveau, et le deuxième vice-président provincial de l’UPA, Denis Billodeau, lors d’un point de presse qui a lieu à Nicolet, le 29 avril dernier. L’UPA considère aussi que des ajustements sont nécessaires au programme d’assurance-stabilisation des revenus agricoles (ASRA), afin que les productions non couvertes puissent avoir accès à des programmes complémentaires adaptés à leurs besoins.
 

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