Louise Leboeuf, Le P’tit Journal de Malartic, le 31 mars 2009
En entrevue téléphonique, Raôul Duguay, poète, artiste, philosophe et porteur d’eau pour l’organisme Eau Secours, s’est dit inquiet des conséquences environnementales du projet de mine à ciel ouvert à Malartic.
Sa première préoccupation va pour les citoyens de Malartic. « Dans quelle mesure les résidants de Malartic sont-ils conscients à quel point le projet va hypothéquer leur qualité de vie ? Je suis attristé pour les résidants », s’inquiète monsieur Raôul Duguay, qui déplore le manque de couverture médiatique par les médias provinciaux et nationaux.
Raôul Duguay sympathise avec les Malarticois. « Je ne pourrais pas vivre près d’un gros trou, avec le bruit, la poussière et les explosions », renchérit-il, en comparant le projet à un nouveau Klondike. « Le projet reçoit bien sûr l’aval du monde politique, mais la crise économique ne devrait pas permettre de sacrifier des principes environnementaux. »
La destruction de l’environnement l’inquiète. « L’affaissement de la nappe phréatique causera des problèmes irrévocables », explique Raôul Duguay, porteur d’eau pour Eau Secours. Il a déjà participé à plusieurs batailles pour la préservation de cette ressource. Monsieur Raôul Duguay invite les gens à se lever et à faire une prise de conscience globale. « Mine de rien, vous êtes en train de vous faire passer un sapin », conclut-il.