Louise Leboeuf, Le P’tit Journal de Malartic, le 17 mars 2009
Du 11 au 13 mars dernier, la commission d’enquête a tenu les séances publiques de la première partie de l’audience, à l’église St-Martin-de-Tours de Malartic. Plus de 150 questions ont été adressées à la commission, en regard au projet de mine à ciel ouvert d’Osisko.
Plus de 300 personnes attentives ont assisté à la première soirée de l’audience. C’est avec un protocole semblable à un tribunal que monsieur Pierre Fortin a présidé la commission d’enquête. Il était assisté du commissaire, monsieur Locat. Au total, 21 requêtes ont été déposées. Durant les trois jours d’audience, plus de 150 questions de 75 intervenants présents ont été adressées à la commission.
Des représentants des ministères du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, des Ressources naturelles et de la Faune ainsi que des Transports répondaient aux questions qui leur étaient adressées. La MRC de la Vallée-de-l’Or, l’Agence de la santé et la Ville de Malartic siégeaient également pour répondre aux questions. Jean-Sébastien David, vice-président au développement durable chez Osisko, était appuyé par les représentants des firmes conseil Genivar et Golder Associés.
Parmi les 150 questions posées, plusieurs concernaient le risque de contamination de l’air et de la nappe phréatique de même que la préservation des eskers. La Crainte de déversement de cyanure reste aussi une inquiétude. Que la relocalisation ne fasse pas partie intégrante de l’étude d’impact environnemental et qu’Osisko ait pu débuter avant même qu’elle ne reçoive l’aval du gouvernement, demeure une situation incomprise par un bon nombre de résidants présents aux audiences.
L’héritage d’une fosse d’une superficie de 135 hectares a été soulevé à plusieurs reprises. À ce sujet, Osisko et le ministère des Ressources naturelles et de la Faune ont parlé « d’un work in progress ». La compagnie dit entretenir un dialogue avec les différents ministères afin d’élaborer un plan pour la restauration finale du site.