Une somme de 1,2 million $ pour rénover le Domaine de la Sapinière

Amélie St-Yves, Le Haut-Saint-François, Cookshire-Eaton, le 4 mars 2009

Le gouvernement du Québec n’a pas répondu à toutes les attentes du Centre de santé et des services sociaux du Haut-Saint-François. Toutefois, l’annonce d’injecter 1,2 million $ au Domaine de la Sapinière à East Angus est perçue comme un pas dans la bonne direction de la part de Christian Gauthier et Jacques Boissonneault, respectivement président et directeur général de l’organisme de santé. Le projet comprend un aspect rénovation et un agrandissement global de 840 mètres carrés sur deux niveaux, permettant d’accueillir une douzaine de résidants supplémentaires.

Telle était la bonne nouvelle confirmée au cours d’une récente conférence de presse tenue dans les locaux de l’établissement par Lise Thériault, ministre déléguée aux Services sociaux. « Ce type d’annonce a un impact au niveau de l’économie locale et régionale, car cela permettra de conserver et de créer des emplois, ce qui n’est pas négligeable en cette période d’incertitude économique » a souligné Mme Thériault, appuyée de la députée de Mégantic-Compton, Johanne Gonthier. Cette dernière affirme qu’une mise à niveau est nécessaire au centre d’East Angus puisque créé il y a 40 ans pour des personnes autonomes, le centre accueille désormais beaucoup de clients en perte d’autonomie. » On en fait beaucoup pour retaper les routes, mais les infrastructures, c’est aussi les hôpitaux, les écoles et les centres sportifs », de souligner Mme Gonthier.

« On dit carences, mais le mot est sévère. On parle de freins au confort des usagers », mentionne d’emblée le directeur général du CSSS du Haut-Saint-François, Jacques Boissonneault. Conséquences du changement au sein de la clientèle depuis les années 60, nous retrouvons entre autres des couloirs de cinq pieds, trop étroits pour les besoins des personnes en fauteuil roulant. « Les résidants sont parfois bloqués », mentionne M. Boissonneault. Outre l’étroitesse des corridors, nous retrouvons quelques chambres doubles, mal adaptées pour les conditions actuelles d’hygiène qui requièrent des chambres simples, de même qu’un centre de jour situé au sous-sol, explique Christian Gauthier, président du conseil d’administration.

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