Sébastien Lacroix, L’annonceur, Pierreville, le 25 février 2009
Une étape a été franchie dans le processus de stabilisation des berges de la rivière Nicolet dans le secteur du Bas-de-la-Rivière quand le conseil municipal a octroyé un contrat à une firme d’ingénieurs pour préparer les plans et devis des travaux. Sur une distance de 250 à 300 mètres, entre la rue St-Jean-Baptiste et la rivière Nicolet, un peu avant le rang Les Soixante, la Ville à l’intention d’enrocher la berge afin de s’assurer qu’elle continue de tenir la route et les infrastructures municipales.
C’est connu, avec son sol argileux, Nicolet est propice aux glissements de terrain. Elle compte d’ailleurs plus d’une trentaine de cicatrices de glissement de terrain sur son territoire, aucune qui ne compare à celle du 12 novembre 1955. Dans le cas du glissement de terrain du 8 mai 2006, qui avait forcé l’évacuation des occupants de sept résidences, le conseil municipal de Nicolet savait qu’un tel effondrement pouvait se produire à cet endroit. C’est même l’ex-maire Clément Dubois qui m’en avait parlé, en août 2005.
Rappelons que la Ville avait alors amorcé des travaux d’urgence d’enrochement des berges et d’élargissement de l’embouchure du ruisseau Bellerose afin de protéger les fondations de la plupart des 250 maisons situées sur les rues Théophile-Saint-Laurent, Châtillon, Pierre-Nourry, Mgr-Gravel, François-Manseau, Pétrus-Désilets, Noël et Provencher.
Mais dans ce cas-ci, à 9 km en aval sur la rivière Nicolet, si la Ville reconnaît qu’il y a un risque, elle sait aussi qu’elle peut faire quelque chose. « Les études géodésiques que nous avons fait faire l’été dernier confirment que ça commence à être inquiétant. Il y a un danger potentiel », affirme le maire de Nicolet, M. Alain Drouin. « La firme qui a fait l’étude, le Labaratoire Shermont, nous a dit de faire le travail à court terme, de le mettre dans notre plan de match ».