Félix Larose-Tarabulsy, Le Journal des citoyens, Prévost, le 15 septembre 2016
La 4e édition du festival de la BD de Prévost s’est déroulée le 27 et 28 août à l’école du Champ Fleuri. Trente-trois bédéistes, des activités « non-stop », des conversations significatives, de l’animation de qualité et 1200 visiteurs, voilà ce qu’était le festival cette année.
Une salle comble pour assister à un combat de personnage. Photo : Félix Larose-Tarabulsy
La scène au centre, les kiosques des auteurs et dessinateurs tout autour, partout où l’on tournait la tête, il y avait de quoi divertir. Les visiteurs ont eu droit à des combats de personnages, des ateliers de création, des animations divertissantes et tellement tellement plus. Un moment particulièrement mémorable fut l’entrevue devant public avec Michel Rabagliati, auteur du personnage Paul, et animée par Vincent Léonard, porte-parole de l’évènement. C’est avec humour que les visiteurs étaient invités à découvrir le créateur et son univers.
Le plaisir ne fut pas réservé aux visiteurs. Tous les bédéistes ont exprimé leur joie de participer au festival de Prévost. Iris (L’Osti de chat), Maxime Cyr (Les Dragouilles), Patrick Hénaff (Capitaine Crown), Cathon et plusieurs autres ont tous manifesté leur appréciation. « On est tellement bien reçu », « On peut avoir de bonnes conversations avec les gens », ces mots étaient sur les lèvres de tous les artistes. Le festival de Prévost est tellement apprécié que certains auteurs ont choisi d’y être plutôt qu’au salon de Montréal. Franchement, Prévost peut être fier.
Le festival fut également l’occasion de remettre les prix du concours Crée ta BD. Les œuvres d’Élora Proulx, gagnante dans la catégorie 8-12 ans, et de Samuel Kreitmann, gagnant pour la catégorie 10 ans et plus, sont publiées dans cette édition du Journal et sur le Web, à vous de les découvrir.
Cynthia Desruisseaux, organisatrice de l’évènement, était très satisfaite du résultat. Super, merveilleux, fantastique et formidable étaient ses mots de prédilection dans sa description de la fin de semaine. Pour être francs, ces mots n’ont pas été utilisés en vain, il y a de quoi être satisfait.