Sylvain Rochon en compagnie des membres de la famille Paul.

La situation des agriculteurs de la baie de Lavallière stagne

François Beaudreau, L’annonceur, Pierreville, le 24 août 2016

Le député Sylvain Rochon presse le ministre de l’Agriculture de dédommager les producteurs touchés.

Le député Sylvain Rochon s’impatiente du fait qu’un dédommagement se fasse toujours attendre pour les producteurs agricoles dont les terres sont situées aux abords de la baie de Lavallière, dans un milieu naturel fragile.

«J’ai offert, dès mon entrée en fonction, ma pleine et entière collaboration au gouvernement afin que soient trouvées des solutions pour ces agriculteurs dont les terres se drainent mal en raison d’une combinaison de facteurs environnementaux. D’ici là, il faut aussi qu’ils soient dédommagés », lance le député de Richelieu à l’Assemblée nationale.

« Je demande au ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, de mettre le poing sur la table et d’exiger de son gouvernement qu’il agisse maintenant », insiste-t-il, à la suite d’une visite à la ferme de la famille Paul de Sainte-Anne-de-Sorel, qui fait face à une situation des plus dramatiques. Son collègue et député de Berthier, André Villeneuve, qui est également porte-parole du Parti Québécois en matière d’agriculture, abonde dans le même sens. « Les conséquences économiques sont telles qu’elles mettent en péril la survie même de la ferme établie depuis sept générations. Vient un temps où le gouvernement doit faire preuve de jugement et d’un minimum d’humanité, et il est venu, ce temps. Le ministre Paradis doit faire entendre raison à ses collègues du Conseil des ministres pour que des solutions soient trouvées et que la famille Paul soit dédommagée», poursuit M. Villeneuve.

Rappelons que les responsables de l’Union des producteurs agricoles du Québec avaient soulevé le problème de la baie Lavallière, il y a quelques années. On affirmait que plus de 15 producteurs sur au moins 1 000 hectares de terres cultivées étaient touchés. Un ouvrage de retenue des eaux pour favoriser la vie aquatique, aménagé à la confluence du fleuve Saint-Laurent, de la rivière Yamaska et du bassin versant de la baie de Lavallière, serait en cause, entraînant des inondations à répétitions sur les terres avoisinantes. « Depuis des mois, le gouvernement a entre les mains une étude hydrogéologique qui peut guider son action. Assez, c’est assez! Après plus de deux ans et demi de tergiversations, le gouvernement libéral doit régler cette affaire immédiatement», conclut Sylvain Rochon.