par Élisabeth Caron-Sergerie
Lors du dernier congrès de l’AMECQ au Château Mont-Sainte-Anne de Québec, le numérique était au cœur des conversations. Ainsi, mon embauche en tant qu’agente de développement culturel numérique (ADN) le 1er avril dernier vient appuyer cette initiative de changement. Au cours des trois prochaines années, mon objectif va être d’assister chacun des 80 médias écrits de l’AMECQ à leur développement numérique.
Le plan culturel numérique du Québec a été initié par le ministère de la Culture et des Communications en septembre 2014. Un de ses objectifs est d’aider les organismes culturels à s’investir dans l’univers numérique qui s’offre à eux. Il encourage les milieux culturels à intégrer et à partager des pratiques numériques. Depuis 2016, les instigateurs du projet ont mis en œuvre plusieurs outils afin de favoriser les moyens d’accompagnement et d’appropriation pour les organisations nationales, sectorielles et régionales.
Plusieurs mesures ont été mises en place pour favoriser le virage numérique québécois. À cet effet, la mesure 120 a impliqué l’embauche d’une quarantaine d’agents de développement culturel numérique (ADN) unis au sein d’un même réseau. Ceux-ci travaillent partout au Québec et ont commencé leur mandat de trois ans le 1er avril dernier. Essentiellement, le partage d’outils, de connaissances et de pratiques numériques est au cœur du mandat du réseau ADN.
La mesure 111 cible l’enjeu des métadonnées. Clément Laberge, le coordonnateur de cette mesure au ministère de la Culture et des Communications, a abordé l’importance de celle-ci lors du Forum des innovations culturelles en avril dernier au Terminal de Québec. En peu de mots, il a indiqué comment on doit décrire les produits culturels québécois pour qu’ils aient une plus grande visibilité sur les moteurs de recherches.
Dans le contexte des médias écrits communautaires, la mesure 111 est un outil essentiel à leur croissance numérique. D’une part, l’application de ces préceptes permet aux sites internet une augmentation de leur trafic. D’autre part, cela permet aux articles d’avoir un meilleur positionnement sur les moteurs de recherche.
Depuis le 1er avril, mon travail à l’AMECQ consiste à créer un document diagnostique sur l’état numérique de chacun des médias écrits de l’AMECQ en plus d’établir une veille numérique collective avec l’ensemble du réseau ADN. Les connaissances et pratiques partagées lors de nos rencontres et sur la plateforme collaborative vont me permettre de vous assister dans votre croissance numérique. Je vais communiquer avec vous prochainement pour nous puissions parler de vos besoins.