Collaboratrice recherchée pour le projet Femmes médias

NDLR : L’AMECQ a été approchée pour collaborer au projet Femmes médias mis sur pied par différentes tables de concertation de groupes de femmes. Nous sommes donc à la recherche d’une collaboratrice qui pourrait représenter les médias communautaires. Si vous êtes intéressée, n’hésitez pas à contacter l’AMECQ ou encore la responsable du projet dont l’adresse courriel est mentionnée ci-dessous.

 

Je suis heureuse de vous faire part du projet Plus de femmes en politique et vous remercie de votre intérêt. Une part importante de cette initiative consiste à observer la représentation médiatique des femmes engagées politiquement. C’est pourquoi une collaboration avec des acteurs médiatiques tels que l’Association des médias écrits communautaires du Québec offrirait un apport essentiel pour la réussite du projet.

Je vous transmets ci-joint un résumé des objectifs et des actions menées dans le cadre de ce projet. J’en profite également pour évoquer à nouveau quelques-unes des multiples possibilités de collaboration : participation au comité de gestion, tenue d’ateliers sur les représentations des candidates aux élections dans les médias, consultations dans l’élaboration d’une charte de standardisation des pratiques ou d’un code d’éthique, etc.

La prochaine rencontre du comité de gestion aura lieu le 9 février 2018 (23 février en cas de tempête) à Trois-Rivières. Les partenaires du projet offrent généralement des indemnités de déplacement.

Je demeure à votre entière disposition pour tout élément complémentaire.

Espérant avoir le plaisir de collaborer avec l’AMECQ,

Cordialement,

 

Audrey Gosselin Pellerin

Agente de projet

a.gosselin.pellerin@tcgfm.qc.ca

 

 

 

Plus de femmes en politique ? Les médias et les instances municipales, des acteurs clés !

Minoritaires dans les instances démocratiques québécoises, les femmes sont confrontées à plusieurs obstacles qui, dans un premier temps, freinent leur participation à la vie politique et dans un deuxième temps, modifient leurs expériences de la vie publique. À cet égard, la représentation des femmes dans les instances municipales est en relative stagnation passant de 28% de candidatures féminines en 2009, à 28,8% en 2013 et 31,3% en 2017. Par ailleurs, les femmes ne constituent en 2013 que 17% des candidatures à la mairie et 19,8% en 2017.

Devant ce constat, la Table de concertation des groupes de femmes de la Montérégie (TCGFM), la Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie (TCMFM), la Table de concertation des groupes de femmes du Bas-Saint-Laurent (TCGFBSL) de même que le Groupes des médias étudiants (GME) de l’Université du Québec à TroisRivières (UQTR) se sont alliéEs afin de promouvoir la représentation des femmes en politique.

Le projet « Plus de femmes en politique » aspire plus spécifiquement à identifier les obstacles à la participation des femmes à la vie politique et à travailler avec les médias et les instances municipales afin qu’ils prennent conscience de leur pouvoir d’influence et de leur capacité d’être des acteurs de changement en la matière.

En ce sens, les partenaires du projet travaillent parallèlement sur deux axes afin de mieux cerner les difficultés rencontrées par les femmes politiques et les pistes d’actions potentielles. En premier lieu, la TCGFM et la TCMFM encadrent deux études de contexte sur les représentations médiatiques des femmes en politique dans les médias traditionnels et communautaires, en collaboration avec l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), et dans les médias étudiants, en partenariat avec l’UQTR. En second lieu, la TCGFM, la TCMFM et la TCGFBSL organisent dans leurs régions respectives des focus-groupes auprès de candidates ou d’élues municipales qui permettront d’établir un portrait et des solutions adaptées aux réalités des femmes investies dans leurs municipalités.

Au sein du volet médias, les résultats des études de contexte seront dévoilés grâce à des activités de consultation des acteurs médiatiques traditionnels, communautaires et universitaires qui permettront d’échanger sur la pertinence et le contenu d’outils destinés aux médias afin d’assurer le traitement égalitaire des femmes présentes dans l’espace public et politique. Une politique et un code d’éthique basé sur une approche genrée ou une charte de standardisation des pratiques sont des exemples d’outils potentiels.

Par ailleurs, au terme des focus-groupes tenus en Montérégie, en Mauricie et au BasSaint-Laurent, les partenaires choisiront trois stratégies d’intervention qui seront mises en place au sein d’instances municipales du Bas-Saint-Laurent à travers des laboratoires de pratiques. Six municipalités participeront à cette étape du projet, chaque mesure étant expérimentée simultanément par deux municipalités. Les stratégies pourront ainsi être bonifiées suite aux expériences concrètes des instances municipales les ayant mises en œuvre.

L’ultime phase du projet cherchera à diffuser et à encourager l’adoption des stratégies expérimentées à travers les 17 régions du Québec. Les partenaires collaboreront avec les éluEs issuEs des municipalités participantes aux laboratoires, de même qu’avec le Réseau des élues municipales Montérégie-Est (RÉMME), l’Union des municipalités du Québec (UMQ), la Fédération québécoise des municipalités (FQM) et le Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec (RTRGFQ) afin d’assurer une mise en œuvre large et pérenne de ces mesures favorisant la participation des femmes à la vie politique.