Objectif Avenir

Réjean Martin, Le Bulletin Mékinac, Sainte-Geneviève-de-Batiscan, avril 2016

C’est à une véritable fourmilière d’idées qu’on assiste en ce moment dans notre MRC de Mékinac. Pourquoi? Eh bien, on se préoccupe de notre avenir! Comment on fait ? On réunit des gens ainsi que des représentants d’organismes et on procède à des échanges d’opinions, de points de vue. L’initiative en revient à la MRC de Mékinac qui s’est jointe à une foule de personnes en autorité ou pas ainsi qu’à des représentants d’organismes locaux et régionaux.

Par exemple, deux mini-forums au cours d’une même journée se sont tenus le jeudi 25 février dernier à Saint-Séverin; ceux-là appuyés par le Comité territorial de développement social de Mékinac ainsi que la Corporation de développement communautaire (CDC) de Mékinac.

 

« Un milieu où il fait bon vivre »

 

Le thème de l’avant-midi « Un milieu où il fait bon vivre » a traité de l’accès que tous peuvent ou pas avoir aux décideurs; au sentiment de sécurité, de voisinage, d’entraide, de partage, de liens inter-générationnels; des services de proximité; de nos événements festifs et culturels; de la pérennité de nos projets; de notre taux trop faible de diplomation et, par conséquent, de nos efforts visant par la suite à qualifier plus de personnes pour le travail, alphabétisation incluse.

En préambule, on a signalé que si Mékinac compte actuellement 2 500 personnes au travail, celle-ci n’en comptera que 2 200 en 2021 et que la pénurie d’employés pour les employeurs de nos entreprises serait la plus grande de tout le Québec.

 

En pléniaire

 

En gros, ce qui alors a été dit en pléniaire (qui comptait plus de cinquante de participants), c’est de s’assurer de maintenir par exemple une démarche qui fonctionne comme celle d’offrir une rentrée scolaire abordable à toutes les familles par l’entremise de la CDC; appuyer les efforts visant à doter les parents de compétences optimales et faire savoir aux décideurs et autres pourvoyeurs de financement qu’il n’est pas absolument nécessaire aux organismes de présenter des projets nouveaux mais d’offrir ses appuis aux structures d’aide déjà en place.

De même, on a dit souhaiter une meilleure image pour Mékinac; davantage de résidences pour personnes âgées; l’avènement de grands déjeuners communautaires pour lier les gens; sensibiliser les autorités provinciales aux méfaits de l’austérité; créer des réseaux de partage pour le co-voiturage et mettre sur pied une sorte de kiosque/cantine mobile se déplaçant de place en place dans nos municipalités.

 

Une opportunité

 

On a aussi dit que c’était davantage qu’un défi de travailler ensemble mais tout simplement une opportunité, et il a été un peu question d’œuvrer à recruter du personnel provenant de l’extérieur.

 

« Empreint de développement social »

 

En après-midi, c’est le thème « empreint de développement social » qui a pris le plancher alors qu’on a indiqué vouloir favoriser à la fois l’attraction de nouvelles familles et la rétention de celles qui sont d’ores et déjà sur notre territoire; vouloir favoriser également l’entraide et l’engagement au sein de la population qu’on souhaite à la fois active, informée et participative.

De même, on s’est montrés conscients de répondre aux réalités de notre population vieillissante et de reconnaître le travail des organismes.

Un autre florilège de suggestions est venu : des incitatifs à l’achat de maisons; la promotion de résidences de luxe; le parrainage de nouveaux arrivants; des programmes de rabais de taxe; des campagnes d’embellissement et de nettoyage; la promotion de l’implication citoyenne et des saines habitudes de vie; enfin, des offensives de valorisation de notre territoire.

 

Mettre en œuvre

 

Bref, il était dynamisant d’être là à entendre ces femmes et hommes d’ici, riches en idées qu’il faudra s’appliquer maintenant à trier et à mettre en œuvre.

 

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