On parle de Lingwick

Daniel Pezat, Le Reflet du canton de Lingwick, Lingwick, mars 2016

Au mois de janvier dernier, Mme Éliane Thibault, journalise au Journal de Montréal, était de passage dans notre canton. Le but avoué de cette visite : la rédaction d'un reportage, dans le cadre d'une série d'articles sur les villages dévitalisés du Québec. Lingwick a été choisi justement pour l'effet opposé. Nous sommes une petite communauté rurale qui vit, comme bien d'autres, les effets de la dévitalisation. Mais à Lingwick, nous nous sommes retroussés les manches; jeunes et vieux, femmes et hommes de bonne volonté ont décidé de ne pas voir disparaître leur village.

Pour Mme Thibault, ce qui caractérise notre municipalité est l'énergie et la volonté farouche de voir Lingwick vivre. Pour elle, notre situation géographique est un atout majeur de notre relance.

Petit à petit, le canton de Lingwick en regagne. Une connexion Internet Wi-fi est en place depuis quelques années, des tours de communication pour les cellulaires ont poussé, ça et là. La municipalité à mis en vente des lots à bâtir sur le chemin du Belvédère. Au fil du temps la tendance s'inverse : Lingwick renaît.

Dans l'article, on cite M. Jerry Espada, agent de développement rural pour le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François : « Pour qu’une municipalité survive, on doit sentir qu’un avenir  y est possible. Il faut des écoles, des services, des entreprises qui offrent de l’emploi et surtout, des gens prêts à s’investir dans la vie communautaire ».

Le canton de Lingwick, revient de loin. Dans les années 70, on ferme son école primaire, plus tard il perdra son bureau de poste et dernièrement sa caisse Desjardins. Un sursaut de sa population a produit un changement dans les mentalités.Une analyse de ses forces et un coup de cœur de la communauté ont fait changer le destin de notre communauté.

Dans son article, Mme Thibault précise : « Ce dynamisme a séduit Mathieu Labrie et son épouse Mélina. Le couple a choisi de quitter le quartier Hochelaga de Montréal, pour s’établir à Lingwick, sur une terre de 1,5 acre, tout près de la rivière au Saumon. En juillet, leur maison sera prête pour la nouvelle vie qu’ils souhaitent offrir à Simone, deux ans et Madeleine, dix mois ».

Mme Thibault conclut en donnant la parole à Manon Rousseau, conseillère municipale : « Notre richesse, c’est aussi les bénévoles qui travaillent à mettre sur pied des activités. Ils ont à cœur qu’on ne devienne pas un dortoir! »

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