Audrey Tawel-Thibert, Le Sentier, Saint-Hippolyte, janvier 2016
Par amour pour ces petites vies si fragiles et innocentes, chacun peut s’impliquer concrètement. Le message que souhaite transmettre Sylvie Dion à la population hippolytoise est clair : la stérilisation des chats, pour freiner à tout prix leur reproduction massive, et l’adoption dans des refuges sont de la plus grande importance. En effet, le Québec est actuellement aux prises avec un problème de surpopulation de chats errants ou dans le besoin.
Sylvie Dion, hippolytoise et propriétaire du Refuge pour chats Sylvie Dion, reconnu comme organisme à but non lucratif (OSBL), s’est récemment constitué une équipe motivée. Samuelle Éthier, Julie Verville, Diane Guérette et la fille de cette dernière, Kasandrya, ainsi que Catherine Dion agissent toutes à titre de bénévoles pour épauler Sylvie dans sa lourde mission de venir en aide aux chats dans le besoin chez nous.
La naissance du seul refuge pour chats à Saint-Hippolyte
Déjà, petite, Sylvie rescapait de petits animaux comme des couleuvres et des grenouilles. Une fois adulte, elle se mit à sauver des chats chez elle, avant de devenir un OSBL à l’hiver 2014. Le maire, Bruno Laroche, l’avait aidée dans les démarches complexes nécessaires, telles que les visites chez le notaire pour s’assurer que tout soit en ordre. Au départ, Sylvie avait établi son refuge dans un local extérieur, puis elle l’a réinstallé chez elle, au sous-sol. Très active et dévouée, Sylvie faisait tout : le ménage, le trappage, les rendez-vous au vétérinaire, les médicaments…
L’équipe
Julie raconte que le 29 octobre – jour international des chats – elle prit contact avec Sylvie, ayant appris par son amie Samuelle qu’elle avait affiché une annonce urgente demandant de l’aide, état de santé oblige. « J’ai contacté Sylvie pour lui faire part de mon intérêt vis-à-vis des chats et de mon désir de mettre ma maison à disposition pour l’aider à abriter des minous. On s’est donc rencontrées, et Samuelle m’a beaucoup aidée avec les médicaments aux chats, le ménage, les nombreux transports… », relate Julie. Elle héberge en ce moment au Centre d’adoption félin Laurentides-Labelle un total de 13 chats que Sylvie a sauvés. Ils sont tous prêts pour adoption : ils sont stérilisés, vermifugés et vaccinés.
Samuelle, quant à elle, explique pourquoi elle tenait à s’impliquer auprès du refuge elle aussi : « J’ai été très malade, donc je sais ce que c’est. J’ai deux chats, dont un que j’ai soigné. Étant en congé maladie, je me suis trouvé un passe-temps utile ». Elle a fait des montages d’affiches, avec des photos des chats prises précédemment; les affiches sont complétées et imprimées, et seront bientôt placardées dans les commerces locaux et à la poste.
Diane se présente comme étant la fille aux idées. Elle s’occupe de tout ce qui touche le financement du refuge. Elle va chercher des fonds via son entreprise de chandelles, et elle compte aller voir de potentiels commanditaires auprès des commerçants locaux et des grandes compagnies pour animaux (nourriture, accessoires, litière…). « On va tenter de trouver un local car je veux que Sylvie ait pignon sur rue. Il faut absolument obtenir davantage d’argent car énormément de chats ont besoin d’aide et les factures montent vite », ajoute-t-elle.
La force d’une belle équipe
Sylvie souligne avec sincérité qu’elles forment ensemble une vraie belle équipe, où chaque personne a des forces particulières qui sont exploitées au bénéfice des chats dans le besoin.