L’ingéniosité humaine au cœur de projets étudiants

Isabelle Neveu, Le Journal des citoyens, Prévost, mars 2014

Les étudiants de cinquième secondaire du Programme d’éducation intermédiaire (PEI) de la Polyvalente Saint-Jérôme ont présenté, le 14 mars dernier, leur projet personnel qui conclut en beauté leur parcours dans ce programme d’étude. Parents, amis, enseignants et élèves ont eu l’occasion de découvrir 100 créations exposées à la bibliothèque de l’établissement d’enseignement.

 

Des projets qui apportent de la fierté

 

Depuis mai 2013, les élèves travaillent activement à la réalisation de leur projet d’envergure. Proposition de sujet, dossier de recherche rigoureux, création et rapport écrit de leur démarche, chacun d’entre eux a suivi les différentes étapes d’élaboration d’un projet concret et réaliste.

Vingt-sept superviseurs, constitués d’enseignants de différents niveaux de l’école secondaire, ont accompagné les élèves dans leur cheminement. Lucie Chalifour, enseignante et coordonnatrice des projets personnels, a souligné : « Je suis fière du travail accompli, du résultat final et du bonheur que cette exposition apporte aux élèves, aux superviseurs ainsi qu’aux parents. » Au cœur de chacun des projets, un concept mondial développé par le programme d’éducation intermédiaire a été mis de l’avant. Nommés aires d’interaction, ces aspects sont constitués de cinq grands thèmes : l’ingéniosité humaine, l’environnement, la santé et la formation sociale, la communauté et les services ainsi que l’apprendre à apprendre.

 

Des sujets variés

 

De kiosque en kiosque, les visiteurs ont eu la chance d’en apprendre davantage sur une multitude de sujets, dont un manuel de sauvetage, un livre de recettes sans noix ni arachides, des bonnets en tricot dédiés aux enfants malades, des revues et des livres sur toutes sortes de domaines, un roman de fiction sur les évènements du Printemps arabe, des défis sucrés, une armure médiévale et bien d’autres encore.

Passionnée de couture, Laura Lambert a confectionné un costume inspiré des habits du XVIIe siècle. Elle a expliqué avec enthousiasme : «Réaliser ce projet a été un grand défi. Je voulais qu’il soit parfait et c’est pourquoi j’ai fait en sorte que mon costume soit aussi beau à l’intérieur qu’à l’extérieur. » Pour sa part, Maya Cordeiro a mis 100 heures à façonner une sculpture sur bois. « J’adore l’art et la création de mon totem a été une belle occasion d’essayer une nouvelle technique », a-t-elle souligné, fière du résultat de son projet.

 

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