Valérie Lépine, Le Journal des citoyens, Prévost, février 2014
L’Échelon des Pays-d’en-Haut est un centre alternatif communautaire de jour situé à Piedmont qui offre différents services aux adultes ayant un problème de santé mentale. Il s’appuie entre autres sur des ateliers de création pour venir en aide à sa clientèle, les « impatients », « L'art s'avérant un outil de choix pour exprimer ses émotions et se révèle efficace pour retrouver le chemin vers un bon équilibre de vie ».
Parle-moi d’amour a pour but d’amasser des fonds pour les activités d’art thérapeutique offertes à l’Échelon. L’événement est parrainé depuis 2009 par Les Impatients de Montréal, un organisme qui vient en aide depuis 1999 aux personnes atteintes de problèmes de santé mentale au moyen de l’art. Les organisateurs de l’exposition Parle-moi d’amour souhaitent ainsi que le rayonnement de l’événement soit une occasion de diminuer les préjugés qui peuvent encore subsister face à la maladie mentale.
À l’occasion de l’événement, les murs de la salle polyvalente de la gare de Piedmont avaient été couverts de quelque 70 peintures offertes à l’Échelon par des artistes professionnels, émergents ou d’Impatients. Pendant deux semaines (du 1er au 16 février), les visiteurs étaient invités à découvrir le talent de ces artistes et à miser sur leurs oeuvres, participant ainsi à l’encan silencieux qui permet depuis six ans à l’Échelon d’amasser des fonds pour toutes ses activités créatives.
Les tableaux réalisés par les Impatients ont été produits dans le cadre des ateliers d’art offerts par l’Échelon. Ces peintures témoignaient de la qualité indéniable du cheminement artistique de ces personnes qui ont choisi d’aborder leurs difficultés émotionnelles par le biais de la création. Lors du lancement de l’événement, une participante aux ateliers de création de l’Échelon s’est d’ailleurs adressée à l’assemblée pour dire combien l’accueil chaleureux des employés de l’organisme, de même que les ateliers d’art l’avaient grandement soutenue dans sa démarche thérapeutique. L’an dernier, Parle-moi d’amour avait permis à l’organisme d’amasser quelque 8 500 $. Cette année, Mme Lucie Arcand, coordonnatrice à l’Échelon, espérait que les mises atteindraient 12 000$.