Martine Laval, Le Sentier, Saint-Hippolyte, septembre 2013
Sur le terrain de l’église Saint- François-Xavier à Prévost, se célébraient les 20 ans du Cinéclub de Prévost. En présence des membres fondateurs et de l’équipe actuelle du club, s’est également fait le lancement du 1er Festival du Cinéma d’Ici (FCIP) dont la porte-parole fut la jeune réalisatrice Chloé Robichaud. Rendre le cinéma québécois accessible.
Depuis 1993, le Ciné-club de Prévost présente chaque dernier vendredi du mois, des films d’auteurs québécois. S’étant donné comme mission d’offrir une vitrine aux cinéastes d’ici, particulièrement dans le domaine du documentaire, les Laurentiens profitent d’une programmation variée. Elle porte majoritairement sur des enjeux sociaux, sur notre histoire collective, qui suscitent, après la projection, des échanges et des discussions avec l’invité(e) spécial(e) ou le (la) cinéaste du film en question. Rendre le cinéma d’ici accessible aux jeunes et moins jeunes et en débattre, voilà la mission du Ciné-club de Prévost.
Bonne fête Ciné-club!
Pour célébrer son 20e anniversaire l’organisme a programmé trois jours de festivités autour du 7e art. Loin du cinéma hollywoodien à l’affiche des salles commerciales, le Festival du cinéma d’ici à Prévost proposait un cinéma de répertoire et de réflexion qui n’est pas souvent accessible dans notre région. En plus d’offrir des projections de films de fiction et documentaires québécois, le FCIP permettait aux festivaliers de rencontrer les cinéastes et autres artisans du milieu lors de discussions, suite au visionnement. Le festival était l’occasion parfaite de célébrer et soutenir notre créativité cinématographique québécoise et de développer son public.
Réunissant à Prévost cinéphiles et grands réalisateurs, les organisateurs se disent satisfaits de leur première édition. La programmation audacieuse de seize événements en trois jours, dont des activités pour la famille, des conférences et surtout la projection de dix films québécois, a attiré plusieurs centaines de spectateurs dans le cadre champêtre de la ville de Prévost. Les échanges avec les réalisateurs, les ateliers sur le cinéma, les rencontres autant formelles qu’informelles ont été d’une grande richesse. Les artisans du 7e art québécois ont été charmés par ce festival et par leur contact direct avec le public. Que ce soit des cinéphiles aguerris, des curieux ou des jeunes réalisateurs de demain, les périodes de questions après les projections ont été très appréciées par les spectateurs. Elles ont permis une rencontre privilégiée avec les artisans du cinéma québécois et une appréciation étendue de leurs oeuvres.
Bien que des ajustements seront nécessaires pour mieux attirer les jeunes – les événements jeunesses et familiaux organisés n’ayant pas connu le succès qu’ils méritaient – les organisateurs peuvent conclure cette première édition en disant : « mission accomplie ».