Une de tombée, combien d’autres encore?

L’équipe éditoriale, L’Image de Bury, juin 2013

Quel triste jour c'était, alors que je passais devant cette maison sur la rue Stokes que l'on était à démolir après plusieurs années de manque d'entretien! Seule la logette est toujours debout, ses vitraux retirés, comme si elle n'était pas tout à fait prête à disparaître.

Lorsque nous sommes arrivés à Bury il y a maintenant quarante ans, elle avait toujours l'aspect d'une belle maison patrimoniale de style vernaculaire américain; malheureusement, un manque d'entretien en est venu à bout.

Celle maison, qui fut construite au début du 20e siècle, a eu de fiers propriétaires qui y ont élevé leurs familles en ajoutant une trame d'heureux et tristes événements à la vie de Bury. Tout cela est maintenant chose du passé.

Bury est reconnue, ici et ailleurs, pour ses belles résidences et sa verdure, mais nous ne pouvons pas tenir tout ceci pour acquis. Il nous faudrait trouver une façon de protéger ces trésors sinon nous pourrions, dans le futur, nous retrouver entourés de viei lles maisons en décrépitude.

Nous réalisons que l'entretien de maisons patrimoniales est onéreux et prend un temps fou, nous pouvons cependant trouver à Bury des exemples de résidences qui ont retrouvé leur aspect original. Pensons, entre autres, au vieil hôtel de ville, à la maison à sa droite au 565 rue Principale, à la maison qui se trouve face à celle qu'on a démolie au 436 rue Stokes ou encore à cette résidence sise au 721 rue McIver, qui sont toutes de beaux exemples d'un travail bien fait.

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