Un coup dur ça peut nous grandir

Michel Fortier, Journal des Citoyens, Prévost

Redonner l'espoir à ceux qui l'ont perdu en faisant quelque chose qu'on aime. C'est en très peu de mots ce qui résume l'engagement des passionnées d'X-Quive.

Créé en 2006 par Françoise Lemay, mère de Guillaume Lemay-Thiverge, et quelques passionnés, la fondation X-Quive s'est donné comme objectif de contrer le décrochage scolaire en redonnant motivation et passion à ceux qui l'ont perdue. Guillaume dira : «Avez-vous déjà vu un bébé qui essaie de marcher, pis qui tombe te dire "Ah pis, d'la marde, j'va rester assis !" ? Il va persévérer jusqu'à ce que ça fonctionne. » Et bien, c'est cette motivation que tente de redonner XQuive à ceux qui pour toutes sortes de raisons ont perdu confiance.

La Fondation X-Quive présentait son nouveau mode de fonctionnement et sa nouvelle image, le 11 avril dernier, à l’école polyvalente Saint-Jérôme. La fondation est une sorte de banque qui s'associe à des organismes et à des intervenants capables d'aider des personnes en difficulté et de leur permettre d'accéder à une gamme d’activités adaptées à leurs besoins et selon leurs intérêts.

Qui dit banque, dit ressources financières bien sûr, et ces ressources sont disponibles pour que le manque d'argent ne soit pas un obstacle à l'aide que pourrait recevoir un candidat.

Pour Frédéric Broué, président de la Fondation et ami de toujours de Guillaume : « La Fondation assume les frais de l’activité souhaitée par le jeune, que ce soit, par exemple, des leçons de théâtre, des cours de musique ou des séances d’entraînement dans un centre de conditionnement physique, en échange d’un contrat où le jeune s’engage à s’investir dans cette activité et à atteindre l’objectif préétabli avec l’intervenant ».

La passion de Françoise s'est propagée au point d'intéresser des organismes comme Gym-X, qui a inspiré le nom de l'organisme en suggérant une esquive au difficulté de la vie, puis plus récemment le PREL. La Fondation X-Quive a développé, dans la dernière année, un partenariat avec les Partenaires pour la réussite éducative dans les Laurentides (PREL), qui ont assigné une ressource en support à la coordination des activités de la Fondation. Ces activités sont aussi rendues possibles grâce à la participation financière de Réunir Réussir (R2).

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