Sarah-Ève Paquette et Véronik Lord remportent la finale provinciale du Défi génie inventif 2012

Samuel Larochelle, Le P’tit Journal de Malartic, le 13 juin 2012

Se mesurant à 26 équipes issues des écoles secondaires de partout en province, les Malarticoises Sarah-Ève Paquette et Véronik Lord ont été nommées grandes gagnantes du deuxième cycle à la 11e finale québécoise du Défi génie inventif, qui s’est tenue le samedi 2 juin au Centre des sciences de Montréal.

Les 61 participants du défi 2012 Visez juste! devaient concevoir un lance-balles capable de propulser des balles de tennis sur trois cibles différentes, dans le but de les atteindre le plus souvent possible en 60 secondes, et ce, grâce à un système de déclenchement mécanique ou électrique.

Bien avant de se qualifier pour la finale provinciale de cette compétition technologique organisée par le Conseil de développement du loisir scientifique (CDLS), Sarah-Ève et Véronik espéraient réussir un simple projet d’école. « Dans notre cours de Techniques et Méthodes Scientifiques, notre enseignante, Amélie Boucher, voulait qu’on crée le lance-balles le plus rapide et le plus efficace possible, explique Sarah-Ève Paquette, une étudiante en cinquième secondaire de l’école Le Tremplin. Certains ont fait des projets avec de l’électricité, d’autres qui ressemblaient à des canons, mais le nôtre avait plutôt l’air d’une catapulte avec des ressorts de compression. »

Près de 40 heures ont été nécessaires afin de mettre au point leur prototype. « On a passé environ six cours pour le bâtir, en plus du travail à la maison pendant les fins de semaine. Après avoir gagné la sélection régionale, on a consacré tous nos midis pendant un mois pour perfectionner notre lance-balles. On ne voulait pas faire de trop gros changements, mais il fallait construire de nouveaux chargeurs de balles pour qu’ils soient plus précis. »Avant de se rendre à la finale provinciale, les deux étudiantes s’étaient mises d’accord sur leur objectif. « Notre but était de terminer parmi les 10 meilleures équipes sur 16. On n’allait pas à Montréal pour gagner un prix, mais plutôt pour montrer aux gens le travail qu’on avait fait. On espérait faire belle figure, mais sans espoir de victoire. »

Une fois sur les lieux, les représentantes de l’Abitibi-Témiscamingue avouent avoir été déstabilisées en voyant à quel point certains de leurs adversaires étaient performants. « Les lances-balles étaient tous très différents, mais on voyait bien que certaines équipes avaient des prototypes très précis. Ça nous a fait un peu peur. On craignait de ne pas être du même calibre que les autres. » Leur humilité et l’efficacité de leur catapulte ont finalement été récompensées par la première place de la catégorie du deuxième cycle. « On avait de la difficulté à réaliser que nous avions gagné. Quand notre projet a été évalué, nous étions la seule équipe à avoir obtenu 500 points, mais il en restait encore 11 autres à passer. On se demandait si on allait être égalé ou dépassé. Finalement, quand on a su qu’on gagnait, on était vraiment contente ! On a reçu 750$, un trophée, une bannière et beaucoup de fierté. C’est ça le plus important ! »

Malgré le succès de leur projet mécanique, aucune des deux filles n’envisage des études dans le domaine. Sarah-Ève débutera cet automne des études en sciences infirmières, alors que Véronik est inscrite en sciences nature. À noter que les représentants régionaux du premier cycle, Samuel Audet et Marc-Antoine Fournier, tous deux de Malartic, ont déclaré forfait puisque Samuel ne pouvait être présent à la finale provinciale.
 

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