Peindre un nouveau monde : Le don de l’art

Lise Dougherty, L’Image de Bury, juin 2012

 

Peindre un Nouveau Monde – Painting a New World (PNMW) est un organisme sans but lucratif fondé en 2008 par Agnès et André Chatelain. Pourquoi créer un tel organisme? Eh bien, leur croyance, leur vision est que l'art a le pouvoir de créer des changements positifs pour le bien-être et la durabilité des communautés locales ainsi que dans des pays en développement. Pour plus d'information sur cet organisme, visitez leur site web au:www.peindreunnouveaumonde.com.

 

Pour atteindre leur vision, ils ont conçu un projet appelé « Le Don de l'Art » dans les écoles canadiennes. En quoi consiste le projet Don de l’art? Comme le site web l'explique, Le Don de l'Art est un projet destiné aux écoles primaires, secondaires et collèges qui mobilise les étudiants en utilisant des murales pour s'exprimer et amasser de l'argent sur un thème proposé par Peindre un Nouveau Monde.

 

Céline Carbonneau, l'enseignante de français et des arts plastiques pour tous les niveaux à l'école Pope Memorial, était heureuse de participer à ce projet et d'impliquer les élèves intéressés à peindre une murale. Le thème de cette année : Sauver nos écosystèmes marins et côtiers. Les étudiants se sont mis au travail sur un canevas de 54 po x 64 po., armés de peinture, de pinceaux et de beaucoup d'enthousiasme. 24 étudiants ont participé à la création de la murale. La murale a été terminée le 15 mars, la date limite pour envoyer une photo et une description à l'organisme. Plusieurs semaines plus tard, à la grande surprise de tous, ils nous ont annoncé que la murale avait été sélectionnée pour être l'une des 10 finalistes à travers le Canada!

 

JPEG : Photo : Corey Bellam

 

 

ACTU

 

Le regroupement des citoyens du Quartier Sud brise le silence

 

Samuel Larochelle, Le P’tit Journal de Malartic, le 20 juin 2012

 

 

Désirant faire avancer les négociations sur le rachat de leurs résidences par la Corporation Osisko, le regroupement des citoyens du Quartier Sud a décidé de briser le silence en organisant un point de presse, le vendredi 15 juin dernier.

 

En août 2010, 39 personnes décident de former un groupe afin de négocier la vente de leurs maisons à Osisko, jugeant que leur qualité de vie a été grandement réduite par la proximité de la plus grande fosse à ciel ouvert au Canada, la Canadian Malartic. Importunées par le bruit et la poussière, elles demandent à Osisko de racheter leurs maisons à un prix leur permettant de quitter et de racheter ailleurs, sans s’endetter. Elles désirent également que cinq heures en travail d’avocat soient payées par la minière.

 

« On a mis des pancartes à vendre depuis un an et demi, mais on n’a reçu aucune offre

d’achat, explique Chantal Vaillancourt, porte-parole du Regroupement des citoyens du Quartier Sud. J’ai déjà accueilli des visiteurs qui ont entendu un dynamitage pendant leur visite et qui ne sont jamais revenus. Quand on nous demande les raisons de notre départ et qu’on mentionne à quel point c’est difficile de dormir la nuit ou de profiter de certaines activités du  dehors, personne ne veut acheter. »

 

Il y a presque exactement un an, 30 membres du regroupement ont vu leur dossier être réglé, alors que 9 propriétaires et 6 locataires ont été exclus. « On ne faisait pas partie du triangle sur lequel Osisko s’est basé pour le rachat des maisons, précise Mme Vaillancourt. La compagnie a obtenu un permis pour un changement de zonage leur permettant de produire plus de décibels, et pour cette raison, nous avons été mis de côté. »

 

Constatant à regret que leur situation ne s’améliore pas depuis juillet 2011, le regroupement envoie une lettre aux actionnaires d’Osisko pour les aviser de leur réalité, en février 2012. « Nous avons cru la minière Osisko de bonne foi quand elle se disait prête à négocier avec les 9 propriétaires et les 6 locataires restants des 39 membres du regroupement, affirme Chantal Vaillancourt. De notre côté, nous avons été de bonne foi en gardant le silence pour permettre le bon déroulement des négociations afin de favoriser un règlement dans notre dossier qui dure depuis maintenant deux ans. »

 

La lettre du regroupement a pour effet d’inciter la FTQ à publier un communiqué de presse encourageant le règlement du conflit et à intervenir auprès de la minière pour savoir où en était le dossier. Silencieux depuis février dernier, les neuf propriétaires ont reçu une offre de la minière le 28 mars dernier. « L’offre a été jugée inacceptable par chacun de nous. Elle ne permettait pas de racheter une maison semblable sans s'endetter à nouveau. On a ensuite demandé des offres bonifiées et il ne se passe rien depuis. Les dirigeants d’Osisko ne communiquent pas avec nos avocats et ne semblent pas prêts à négocier. »

 

En plus de mettre à jour le déroulement des négociations au cours des derniers mois, le point de presse du 15 juin dernier servait à formuler une nouvelle solution. « Nous demandons l’appui de la FTQ pour agir en tant qu’intermédiaire afin de régler chacun de nos dossiers. Nous avons eu une rencontre avec Monsieur Gilles Chapadeau, le conseiller régional de la FTQ, et il est prêt à nous aider. On attend un signe d’ouverture du côté d’Osisko et on a espoir qu’ils acceptent de s’asseoir avec nous. »

 

Mal perçus par certains citoyens au début du conflit, les membres du regroupement du Quartier Sud affirment avoir vu l’attitude des gens changer à leur égard. « Les gens comprennent de plus en plus notre situation. Avant, on était vu comme des chialeurs, mais plus maintenant. Plusieurs citoyens souhaitent que ça se règle eux aussi. » Après deux ans, les membres du regroupement espèrent pouvoir tourner la page.

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