William Knoof de Thorne remporte un premier prix

Sylvie Dupont, Contact, Témiscaming, le 2 novembre 2011

William Knoof, un résidant de Thorne natif de Témiscaming, a commencé à s'intéresser à l'écriture à l'époque de ses études secondaires. Après une longue pause d'une trentaine d'années due au manque de temps, il recommençait à faire courir sa plume à la suite de sa retraite de la compagnie Tembec.

Une excellente initiative puisque le 10 septembre dernier, sa passion pour la poésie lui valait le premier prix de la Northern Ontario Poetry Competition assorti d'une bourse de 100 $. Auparavant, il avait reçu une mention honorable à l'occasion du Spring Pulse Poetry Festival. Lancé en 2007 à Cobalt Ontario, ce festival vise à honorer la mémoire du médecin et poète canadien William Henry Drummond décédé dans cette ville en 1907.

Mais par quel hasard un adolescent de la fin des années soixante est-il devenu accro à la poésie ? Était-ce un bollé en anglais ? Ce n'est pas tout à fait comme ça que les choses se sont passées : « Je n'étais pas intéressé du tout par les études. Un jour, à la pharmacie de M. Clark, je me suis acheté un livret des chansons les plus populaires des années soixante, écrites par des grandes vedettes comme Bob Dylan et Paul Simon. Je me suis mis en tête d'écrire des chansons mais je me suis vite aperçu que c'était beaucoup plus difficile que je pensais », de raconter M. Knoof.

La poésie se rapprochant de l'écriture d'une chanson, il a poursuivi dans ce sens : « J'ai oublié mon rêve d'écrire un succès mais j'ai gardé le goût de l'écriture. J'écris des poèmes parce que c'est plus facile et moins long que d'écrire une nouvelle ou un roman qui demandent beaucoup plus de recherches et de temps ».

En moyenne, de 120 à 130 personnes envoient à chaque année quelque 250 poèmes au concours Northern Ontario Poetry qui est uniquement réservé aux résidants du nord de l'Ontario : « La plupart des participants sont des personnes de 50 ans et plus mais, ils commencent à y avoir des jeunes très talentueux qui s'inscrivent ». La première participation de M. Knoof à ce concours remonte à 2007 : « J'avais envoyé quelques-uns de mes poèmes mais aucun n'avait été retenu. J'avais été discuté avec les membres du jury pour en connaître la raison. Ils m'ont expliqué que mes poèmes étaient trop longs et qu'ils s'en allaient dans trop de directions. Leurs critiques étaient très constructives et ça m'a permis de m'améliorer ».

M. Knoof poursuit le rêve qu'une maison d'édition accepte un jour de publier un recueil de ses poèmes : « J'ai autour de 250 poèmes écrits lorsque j'étais jeune de 1967 à 1975. Il faudrait les retravailler parce qu'en les relisant, j'ai remarqué l'immaturité que j'avais à l'époque. Avec l'expérience que j'ai maintenant, je crois que je pourrais faire quelque chose de bien à partir de ces anciens poèmes ».
 

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