Fermeture imminente des quatre derniers dépotoirs du Témiscamingue

Sylvie Dupont, Contact, Témiscaming, le 27 juillet 2011

Une rencontre à laquelle assistaient le préfet de la MRC du Témiscamingue, Arnaud Warolin, ainsi que Katy Pellerin, chargée de projet en environnement et sécurité incendie à la MRC, s'est tenue le 22 juin dernier à Rouyn-Noranda en présence du député de Rouyn-Noranda/Témiscamingue, Daniel Bernard, et de représentants du ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire et du ministère de l'Environnement, du Développement durable et des Parcs.

Au cours de cette réunion, les instances gouvernementales, particulièrement celles du ministère de l'Environnement, tenaient à aviser la MRCT qu'elles n'attendraient pas la fin des travaux à l'Écocentre de Fabre avant d'exiger la fermeture des quatre dépôts en tranchée toujours en opérations au Temiscamingue. « Nous n'avons pas encore de date fixe pour la fermeture des dépôts en tranchée mais le gouvernement nous a avisé qu'il n'attendrait pas à l'automne », a confirmé Mme Katy Pellerin, cette dernière indiqua que les conséquences d'un refus d'optempérer pourraient s'avérer très sérieuses.

La MRCT s'attend à compléter la construction de l'Écocentre de Fabre vers octobre-novembre 2011 puisque les documents d'appels d'offres n'ont été reçus que la semaine dernière. En attendant, une solution temporaire devra être mise en place : « Toutes les municipalités devront aménager un relais écocentre local pour les matières qui étaient auparavant apportées dans les dépotoirs. Des conteneurs devront être installés à l'endroit déterminé par la municipalité. Par la suite, ces matières seront transportées à un quai de chargement à l'Écocentre de Fabre avant d'être acheminées au lieu d'enfouissement technique (LET) de Rouyn-Noranda », a expliqué Mme Pellerin. Les relais écocentre locaux sont là pour rester en permanence mais le transport des matières vers le LET de Rouyn-Noranda serait temporaire.

Les informations restent à confirmer concernant les frais encourus et leur répartition entre les municipalités. À la Ville de Témiscaming, on est à étudier la meilleure façon de procéder pour se conformer à la loi : « Quand tout sera mis en place, nous ferons de ta promotion à cet effet pour informer la population n, a indiqué Mme Pascale Gagné, adjointe à la direction générale, qui ne pouvait fournir plus de details pour le moment.

Toutefois, un problème particulier se pose à Témiscaming avec la présence du complexe industriel de Tembec. Le fait que la réserve autochtone Eagle VilIage First Nation n’ait pas encore instauré la cueillette sélective des déchets domestiques sur son territoire complique aussi les choses car elle utilise présentement le dépotoir de Témiscaming.

Beaucoup de pain (ou d'ordures) sur la planche pour les municipalités du Témiscamingue desquelles on exige de changer de cap dans un très court délai.

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