Louise Leboeuf, Le P’tit Journal de Malatric, le 15 mars 2011
Le 9 mars dernier, le premier ministre du Québec, Jean Charest, était de passage en région. Il a annoncé une subvention de 4,4 millions pour la Cité de l'Or à Val-d'Or et il s'est arrêté à Malartic pour visiter les installations d'Osisko.
Le premier ministre et sa délégation ont passé l'après-midi à visiter les installations d'Osisko avec la haute direction de l'entreprise. Jean Charest s'est dit impressionné par la technologie de l'usine : « On a l'image des anciennes mines, mais je suis très impressionné par les installations. » Il n'a pas annoncé officiellement l'obtention du certificat d'exploitation pour Osisko, mais il a affirmé que le ministère de l'environnement et la compagnie avançaient dans leurs négociations. Il a d'ailleurs répondu que la première brique d'or serait coulée en mai prochain. « Entre le permis de préproduction et celui d'exploitation, il n'y aura pas de délai », a assuré le premier ministre.
Le maire de Malartic, André Vezeau, qui a suivi la délégation souhaitait un entretien avec le premier ministre. Il a pu clarifier le dossier des décibels : « Je suis d'accord avec une hausse de décibels sans toutefois se rendre à des taux trop élevés qui dérangeraient la population. » Pour respecter les lois en vigueur, le quartier devrait passer d'un zonage résidentiel à un zonage espace vert, parcs ou zone industrielle ou commerciale, permettant ainsi une hausse de décibels à 50 la nuit et à 55 le jour. André Vezeau mentionne que la ville ne privilégie pas cette option mais attend de voir les besoins de la minière. André Vezeau a discuté du projet d'un centre multisports. Le premier ministre, sans prendre d'engagement, s'est montré ouvert à ce type de développement. Le maire a également parlé de l'importance de retrouver les services de santé pour Malartic : « Le 17 juin dernier, le ministre Bolduc était présent pour l'inauguration officielle du nouveau centre hospitalier de Malartic, au coût de 18 m, sera- il présent pour la fermeture officielle ? » Même si la réponse du premier ministre ne satisfait pas le maire, André Vezeau n'abandonne pas la bataille.